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Les abeilles

Guêpes, abeilles ou bourdons ?

Bien que le sujet de l’article soit les abeilles, il est important de clarifier les choses dès le début. En effet, une confusion est souvent faite entre les abeilles, les guêpes et les bourdons pourtant tous différents. 

Les guêpes ayant fait l’objet d’un précédent article démystifiant leurs utilités, nous ne nous attarderons pas dessus, vous pouvez en apprendre plus par ici.

Guêpe

Les bourdons (genre Bombus) font partie de la famille des abeilles (Apidae) mais ont simplement un autre genre dans la classification que les abeilles. Ils se nourrissent de nectar de fleurs et récoltent le pollen afin de nourrir leurs larves. Ils sont aussi très importants pour la pollinisation et subissent eux aussi de grosses pertes dans leur population. Ils vivent en colonie de quelques centaines d’individus. 

Bourdon

Les abeilles s’alimentent de nectar de fleurs et recueillent le pollen afin de nourrir leurs larves. On n’en dénombre pas moins de 970 espèces au Canada, dont 320 au Québec. Elles ont toutes des particularités différentes leur permettant de butiner divers types et formes de plantes.

 

Abeille

La grande majorité de ces espèces sont des abeilles solitaires, cela signifie qu’elles ne vivent pas en colonie contrairement à l’abeille sociale la plus connue, l’abeille domestique (Apis mellifera). Celle-ci, importée d’Europe à l’époque des Colons, vis dans des colonies pouvant aller jusque 80 000 individus et ont chacune un rôle allant de la reine, seule capable de se reproduire, aux ouvrières. L’abeille domestique est celle qui est généralement choisie par les apiculteurs pour la production de miel. 

De ce fait, dû à sa popularité, l’abeille domestique prend souvent le pas sur les abeilles solitaires et les populations de celle-ci et autres bourdons déclinent à grands pas. C’est pourquoi il est très important de favoriser les abeilles solitaires dans nos jardins. 

Pollini..quoi ??

La pollinisation, c’est l’action de transporter le pollen des plantes jusqu’à l’organe reproducteur d’une fleur de la même espèce afin d’assurer leur reproduction. Elle est assurée par de nombreux intervenants variés. On y retrouve majoritairement des insectes, mais il y a aussi des oiseaux et des chauves-souris dans certains pays sans oublier le vent et l’eau qui participent aussi. 

Maintenant que nous savons tout cela, nous allons rentrer un peu plus en détail sur le rôle des abeilles dans notre écosystème. 

Importance et services rendus sur nos cultures

Les abeilles rendent de grands services aux êtres humains et sont même indispensables pour l’agriculture. Et pourtant, peu de personnes connaissent leurs grandes utilités. Lorsque l’on parle de la culture de plantes pour la production de fruits, de légumes ou de graines, c’est près de 70 % qui sont pollinisés par des animaux, majoritairement des insectes. Dans le monde, c’est 35 % de la production agricole qui dépend des pollinisateurs.

 En termes de chiffres monétaires, la pollinisation effectuée par les abeilles domestiques est évaluée à près de 2 milliards de dollars au Canada. Dans le monde c’était 250 milliards de dollars en 2011. Autant dire que sans les abeilles, nos productions chuteraient drastiquement ! Les apiculteurs importent même un nombre croissant d’abeilles chaque année pour faire face à la demande des agriculteurs, il est même possible de louer des ruches pour des besoins saisonniers comme pour les bleuets. Il y a toutefois une ombre au tableau. 

Menaces 

Mettons le doigt sur le problème par ici : les populations d’abeilles sont menacées, la diversité et l’abondance des abeilles sauvages sont en baisse et certaines espèces sont même considérées comme en voie de disparition par le COSEPAC (comité sur la situation des espèces en périls au Canada). 

Divers phénomènes entrent en compte dans ces pertes de population, un nom y est même associé depuis 2006 aux États-Unis, le « syndrome d’effondrement des colonies » qui aurait pour raison plusieurs facteurs, notamment le déclin de la diversité des plantes, la destruction de leur habitat, la toxicité et la grande utilisation de pesticides qui ont encore récemment exterminé des centaines de ruches de même que l’introduction d’espèces exotiques envahissantes comme très récemment un petit insecte qui causerait la perte du miel crée par la colonie infectée.  

Conséquences du déclin des populations

Comme nous l’avons vu précédemment, les abeilles sont responsables d’une grande majorité de la pollinisation et leurs déclins amèneraient de gros problèmes quant aux rendements, mais aussi des cultures agricoles. Non seulement on s’expose à une baisse de rendements mais aussi possiblement à des modifications dans les régimes alimentaires puisque les cultures principalement utilisées dans le monde dépendent des pollinisateurs. À cela s’ajoutent des augmentations des couts pour les consommateurs et pour les apiculteurs qui sont souvent composés de petits producteurs ne pouvant pas toujours faire face à des variations extrêmes de production. 

Piste de solutions

Mais alors comment peut-on faire pour aider et protéger nos pollinisateurs au maximum ? Et bien il existe des gestes simples et c’est ce que nous allons voir par ici. Il s’agit d’idées qui peuvent être mises en place dans un jardin, même urbain. En priorité, nous voulons favoriser les abeilles solitaires qui sont indigènes contrairement à l’abeille domestique, et qui ont de moins en moins de sites propices où faire leur nid. 

La première étape va être de prodiguer de la nourriture en quantité, à vos pollinisateurs grâce à une diversité de plantes à fleurs riches en nectar, mélangeant les couleurs, les formes et les périodes de floraisons. Des plantes telles que l’agastache, l’asclépiade, la verge d’or, la verveine ou encore le bon vieux pissenlit pourraient être une bonne idée.

Ensuite, on peut vouloir leur fournir la possibilité de faire leur nid dans des sites où le sol n’est pas travaillé et partiellement nu, et mettre à disposition des matériaux tels que des plantes à tiges creuses, où les abeilles solitaires aiment pouvoir se réfugier pour pondre leurs larves, qui y passeront l’hiver, et y accumuler de la nourriture. 

Surtout, on privilégie un jardin sans pesticides afin de ne pas intoxiquer les pollinisateurs et on recommence chaque année nos plantations fleuries et diversifiées et on ne tardera pas à bientôt voir les résultats ! 

Bzzz, pour l’arrondissement de Villeray, Saint-Michel, Parc-Extension, n’oubliez pas que nous vendons des trousses Pollinimini créées pour favoriser les pollinisateurs dans nos jardins ! Cliquez ICI pour plus d’informations. 

Bibliographie 

Agriculture et agroalimentaire canada. (2014). Les insectes pollinisateurs indigènes et l’agriculture au Canada. Récupéré sur https://www.agrireseau.net/agriculturebiologique/documents/Les_insectes_pollinisateurs_indig%C3%A8nes_et_l%E2%80%99agriculture_au_Canada.pdf
Date de consultation : 17 juin 2020

Apidae. (s.d.). Récupéré sur Wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Apidae 
Date de consultation : 17 juin 2020

Apis (insecte). (s.d.). Récupéré sur Wikipédia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Apis_(insecte)#Classification 
Date de consultation : 17 juin 2020

Bombus. (s.d.). Récupéré sur Wikipédia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombus#Pollinisation 
Date de consultation : 16 juin 2020

Enjeux de la pollinisation. (2011). Récupéré sur https://www.agroforesterie.fr/documents/Projet_BeeWare_Enjeux_de_la_pollinisation_pour_la_production_agricole.pdf 
Date de consultation : 16 juin 2020

Espace pour la vie montréal. (s.d.). Insectes et autres arthropodes – abeilles solitaires et abeilles sociales. Récupéré sur Espace pour la vie montréal: https://espacepourlavie.ca/insectes-arthropodes/abeilles-solitaires-et-abeilles-sociales 
Date de consultation : 16 juin 2020

L’encyclopédie Canadienne. (s.d.). Abeille. Récupéré sur L’encyclopédie Canadienne: https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/abeille 
Date de consultation : 17 juin 2020

Musée de l’agriculture et de l’alimentation du Canada. (s.d.). Qu’est ce qu’une abeille. Récupéré sur Musée de l’agriculture et de l’alimentation du Canada: https://bees.techno-science.ca/francais/les-abeilles/qu-est-ce-qu-une-abeille/
Date de consultation : 15 juin 2020

Tout savoir sur les abeilles solitaires. (2019). Récupéré sur Maisons&travaux: https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/animaux/abeille-sauvage-focus-210806.html#item=1 
Date de consultation : 15 juin 2020

La campagne des patrouilles vertes a commencé à Villeray-Saint–Michel-Parc–Extension

Comme chaque été, patrouilleuses et patrouilleurs font le tour des arrondissements de la Ville de Montréal afin d’informer et sensibiliser les habitants et les organismes aux questions environnementales par l’entremise des inspections des bacs, kiosques, porte-à-porte, visites aux commerçants, etc. Cette année 4 patrouilleuses armées de motivation, auront pour mission de répondre aux mandats de notre organisme et à ceux du Regroupement des Éco-quartiers.

Les mandats de Ville en vert

Sensibilisation à la gestion des matières résiduelles (GMR) : Ne vous étonnez pas si vous apercevez des individus contrôler vos bacs de recyclage, de compost ou de déchets. Les patrouilleuses ont pour mission de vérifier leur bon usage et de vous informer sur leur utilisation si des erreurs sont constatées. Des billets de courtoisie ou de félicitations sont distribués en fonction de la conformité de leur gestion.

Sensibilisation des industries, commerces et institutions (ICI) à la GMR : Comme pour les résidentes et les résidents, les patrouilles se rendront auprès des industries, des commerces et des institutions afin de les informer et de les sensibiliser sur la gestion de leurs matières résiduelles (gestion du tri, rappel des horaires de collectes, etc.).

Corvées de nettoyage : En plus de cette mission d’information, la patrouille entreprend des corvées de nettoyage. Une première a déjà été menée dans des parcs de Villeray (Parc du patro, parc Villeray et Parc Normanville). À la fin de celle-ci, ce sont environ 32 livres/14,5 Kg de déchets qui ont été collectés.

Ateliers de camps de jour : Cet été, la patrouille verte et les animateurs en verdissement donneront une série d’ateliers gratuits afin d’animer des camps de jours, des ruelles vertes et des jardins collectifs de l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension sur différents sujets en environnement et agriculture urbaine.

Les inscriptions se tiendront à partir du 13 juillet. Pour y participer, prenez contact avec Benoît Plantard en écrivant à l’adresse suivante : [email protected] ou en appelant au 438 806-2425. Voir le programme des ateliers.

Plus d’informations sur les ateliers sur les ateliers « camps de jour ».

Pour faire appel à nos équipes : écrivez à Benoît à l’adresse suivante : [email protected] où appelez-le au 438 806-2425

Sensibilisation à l’herbe à poux ; Chaque été, l’herbe à poux et son pollen provoquent des réactions allergiques chez près d’un Québécois sur 10. Pour les prévenir, les patrouilles mèneront une campagne de sensibilisation (distribution d’accroche-portes, tenue de kiosques d’information, etc.) afin d’apprendre aux habitants à la reconnaitre et à réguler leur population.

Les mandats du Regroupement des éco-quartiers

Promotion et la protection de la forêt urbaine : La patrouille promeut la plantation d’arbres en ville et le programme « Un arbre pour mon quartier » qui permet des achats à prix accessibles. Dans le cadre de la protection des frênes contre l’agrile (insecte envahissant pouvant leur causer d’importants dommages), l’équipe entre en contact avec les propriétaires et les informe sur les façons de prévenir et/ou de traiter leurs arbres contre ces envahisseurs.

Gestion durable de l’eau : Afin de sensibiliser les Montréalaises et Montréalais à l’utilisation de l’eau, les patrouilleuses procèdent, d’une part, à un contrôle de l’eau de pluie en les encourageant à déconnecter et à réorienter leurs gouttières et, d’autre part, à la sensibilisation à la réduction de la consommation d’eau à l’extérieur.

Cette année, en collaboration avec HydroQuébec, la patrouille conduira une campagne de sensibilisation à l’économie d’eau sur les districts de Saint–Michel et de Parc–Extension. Elle s’accompagnera d’une distribution de pommes de douche à débit réduit.

Sensibilisation à la gestion des matières résiduelles : Le mandat de sensibilisation à la GMR est partagé avec Ville en vert.

Sensibilisation sur les vagues et ilots de chaleur : Le Bureau de la transition écologique et de la résilience (BTER) accorde cette année un mandat à la Patrouille verte 2020 du Regroupement des écoquartiers. Il s’agit de sensibiliser les citoyens aux changements climatiques, et plus particulièrement aux impacts des vagues de chaleur sur les personnes plus vulnérables.

En savoir plus sur le mandat REQ de la patrouille verte.

N’hésitez pas à interpeler cette patrouille et à poser toutes vos questions sur ces thématiques.