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5 trucs anti-gaspillage faciles à faire à la maison

Saviez-vous qu’au Canada, plus de 2,2 millions de tonnes d’aliments comestibles sont gaspillés chaque année à la maison ? Ce qui représente une perte annuelle de 1100 à 1750 $ par ménage ! Le gaspillage alimentaire n’est pas sans impact. Il contribue à l’augmentation du prix des aliments, à l’insécurité alimentaire et à la pression sur les écosystèmes (exemple : accroissement des terres à cultiver, augmentation de la consommation d’eau et des engrais chimiques). Le respect de l’environnement passe aussi par notre assiette. Voici donc 5 trucs faciles à appliquer chez soi afin d’éviter le gaspillage alimentaire ! 

TRUC n° 1 : PLANIFIEZ VOS REPAS DE LA SEMAINE

Avant de faire votre épicerie, assurez-vous de n’acheter que ce qu’il vous faut. Faites d’abord l’inventaire de votre réfrigérateur. Planifiez ensuite vos repas de la semaine à partir des restes. À l’épicerie, n’achetez que les ingrédients qu’il vous manque.  

Astuce : Éviter de faire l’épicerie lorsque vous avez le ventre vide. Vous serez ainsi moins tentés d’acheter des produits qui ne vous sont pas nécessaires.

La fondation OLO a créé un tableau facile à utiliser pour simplifier votre épicerie quotidienne !

https://fondationolo.ca/wp-content/uploads/2019/08/fondation-olo-outil-menu-liste-epicerie-2019.pdf

TRUC n° 2 : BIEN LIRE LES ÉTIQUETTES

La date du « Meilleur avant » ne veut pas dire « Mauvais après » ! Cette date est un indicatif de garantie de fraicheur et elle s’applique seulement si l’emballage n’a pas encore été ouvert. Après cette date, l’aliment pourrait avoir perdu un peu de fraicheur, mais s’il est encore scellé dans son emballage, il pourrait être encore comestible !

Pour en savoir plus, allez lire ces guides du consommateur du Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) :

https://www.mapaq.gouv.qc.ca/fr/Consommation/guideconsommateur/Pages/dureeconservation.aspx

https://www.mapaq.gouv.qc.ca/fr/Publications/Meilleuravant_Bonapres.pdf

TRUC n° 3 : AIMEZ LES MOCHES

Tous les êtres humains ont des corps différents et c’est la même chose pour les fruits et les légumes ! N’hésitez pas à choisir les végétaux moches à l’épicerie, ils sont tous aussi bons que les autres ! Vos légumes commencent à être un peu flétris ? Faites-les griller au four ou ajoutez-les dans des potages. Votre famille n’y verra que du feu ! 

Cette proposition vous enchante ? La compagnie Second Life offre des paniers aux Québécois constitués de légumes moches ! https://second-life.ca/.

TRUC n° 4 : RÉUTILISEZ VOS RETAILLES

On n’y pense pas, mais les retailles d’aliments aussi peuvent être utilisées ! En voici trois exemples : 

  • Utilisez vos retailles d’os, de fanes de légumes et de pelures d’oignons afin de cuisiner d’excellents bouillons gratuits et faits maison ! 
  • Faites bouillir vos queues de fraises dans un peu d’eau pour en faire un sirop ! Il sera pratique pour aromatiser vos boissons ! 
  • Entassez vos pelures d’agrumes dans un bocal et recouvrez-le de vinaigre blanc. Patientez deux semaines et vous obtiendrez un dégraissant efficace et écologique ! 

Vous cherchez d’autres astuces ? Le site Chic Frigo Sans Fric propose une panoplie d’idées pour donner une deuxième vie à vos aliments ! https://chicfrigosansfric.com/

TRUC n° 5 : REPENSEZ VOTRE FRIGO.

Vous venez de faire votre épicerie et vous réalisez que votre réfrigérateur est déjà plein ? Commencez par mettre les plus vieux aliments à vue et les nouveaux aliments à l’arrière. C’est le principe du « premier arrivé, premier sorti ». Ainsi, vous risquerez moins de perdre vos aliments. De plus, afin d’obtenir une conservation optimale, voici quelques trucs utiles : 

  • Lorsque vous allez à l’épicerie, remarquez si les aliments sont à température pièce ou réfrigérés. Par exemple, la tomate est présentée sur les étalages à température pièce. Nul besoin de la placer dans le réfrigérateur arrivé à la maison, placez-la plutôt sur le comptoir. D’ailleurs, celle-ci conservera un meilleur gout ! 
  • Placez les aliments plus périssables comme le fromage, le lait et la viande à l’intérieur du réfrigérateur et non dans la porte, car la température y est moins constante et cela pourrait augmenter la vitesse de dégradation de l’aliment.    
  • Séparer les fruits des légumes. Certains fruits produisent un gaz nommé éthylène qui accélère la maturation et la détérioration des légumes. 

Pour avoir d’autres astuces sur la conservation de vos aliments, consultez le site Internet Sauve Ta Bouffe. https://sauvetabouffe.org/

Références :

Le nutritionniste urbain (2014), Le gaspillage alimentaire : une situation préoccupante, https://nutritionnisteurbain.ca/infographiques/gaspillage-alimentaire-situation-preoccupante-3/, consulté 2020-08-24

Le nutritionniste urbain (2017), Second Life : Redéfinir la beauté pour combattre le gaspillage alimentaire, https://nutritionnisteurbain.ca/portraits/second-life-redefinir-la-beaute-pour-combattre-le-gaspillage-alimentaire/, consulté le 2020-08-24

Chic frigo sans fric (2018), Anatomie d’un frigo zéro déchethttps://chicfrigosansfric.com/astuces/anatomie-frigo-zero-dechet/, consulté le 2020-08-24

Quand Le Smog est à l’origine de la taxe carbone

Le Smog, on en entend régulièrement parler à Montréal, le plus souvent sous forme d’alertes et d’invitations à éviter les activités sportives dans les zones concernées. Mais qu’est-ce que c’est le Smog ? Pourquoi est-il dangereux et comment a-t-il fini par impacter l’économie ?  

C’est quoi le Smog  ?  

Le terme Smog vient de la contraction des mots anglais Smoke (fumée) et Fog (Brouillard), on peut donc le définir comme un brouillard de fumée. Ce brouillard est constitué de petites particules issues de la combustion (centrale au charbon, gaz d’échappement, etc.) et d’ozone troposphérique.

Sur une zone donnée, lorsque les vents ne sont pas suffisamment forts et que les conditions de température s’y prêtent, ces particules vont s’accumuler dans l’air que nous respirons et se retrouver «  piégées  », un peu comme si on enfermait la ville sous un dôme imaginaire dont l’air est saturé en particule polluante. En l’absence de condition météorologique qui favorise leur dispersion (un trou dans le dôme), ces particules vont s’accumuler et former le fameux brouillard jaune ou transparent qu’on observe. Ces particules sont particulièrement agressives sur le système respiratoire humain et peuvent provoquer des maladies chez les personnes à risque (personne âgée, enfant, personne cardiaque ou avec des problèmes respiratoires tels que l’asthme.).  

En 1952, le Smog qui a duré 5 jours consécutifs a même fait des milliers de morts à Londres en Angleterre 

Une origine anglaise 

Le nom prend son origine dans l’Angleterre du XIXe siècle. Londres était alors régulièrement recouverte par un immense nuage de pollution, généré par les usines et les chaudières à charbon. Le brouillard était tellement épais qu’il fallait nettoyer les meubles et les vêtements, il empêchait les transports publics de fonctionner et faisait même monter le taux de criminalité paralysant la ville.  

Le Smog et la pollution, une notion économique  

En économie, la pollution est ce qu’on appelle une « externalité négative », c’est quand l’activité de certains agents économiques (entreprises, individus, collectivités) a un impact néfaste sur d’autres, sans que ces derniers l’aient voulu et sans qu’ils soient dédommagés.  

Un  exemple  classique d’externalité négative  serait celui d’une usine qui rejette ses déchets dans un lac qu’elle partage avec des personnes vivant de la pêche et des propriétaires de chalet. Mais le Smog dans tout ça ?  

Les dégâts causés par le Smog et par la pollution en Angleterre sont alors étudiés par un économiste anglais, Arthur Cécil Pigou, qui a une idée révolutionnaire  ! Et si l’on instaurait une taxe spéciale, afin d’obliger quiconque produit une externalité négative à en payer le prix  ? On appelle cela une «  Taxe pigouvienne »  !  

Le principe est simple  : s’il revient plus cher de payer la taxe que de modifier son comportement, on change sa façon de faire, et on pollue moins. 

Au contraire, si la taxe est moins chère que le changement à faire… eh bien, on la paie. C’est moins bien pour l’environnement, mais cela permet de financer des dépenses publiques pour tenter de remédier aux problèmes. 

La plus connue des taxes pigouviennes est la « taxe carbone ». Le Royaume-Uni ne l’adopte que tardivement, dans les années 2000… mais avec des résultats spectaculaires : en quelques années, les producteurs d’énergie abandonnent complètement l’usage du charbon !  

Bibliographie

Arthur Cecil Pigou. (2019, 19 Novembre). Dans Wikipédia.  
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Cecil_Pigou 
Date de consultation : 22/06/2020

Caron S., Morin H. (2015, 29 septembre). Économie et ecternalités : Les profits et les pertes dont on ne parle pas . IRIS. https://iris-recherche.qc.ca/blogue/economie-et-externalites-les-profits-et-les-pertes-dont-on-ne-parle-pas 
Date de consultation : 22/06/2020

Smog. (s. d.). https://www.futura-sciences.com/planete/definitions/developpement-durable-smog-6033/ 
Date de consultation : 22/06/2020

Agence QMI. (2016, 25 mai). Mauvaise qualité ede l’air : 1500 décés précoces chaque année à Montréal. Le journal de Montréalhttps://www.journaldemontreal.com/2016/05/25/mauvaise-qualite-de-lair-1500-deces-precoces-chaque-annee-a-montreal . 
Date de consultation : 22/06/2020