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Conseils écologiques pour enlever le verglas sans sel : Préserver l’environnement en hiver

En hiver, le déglaçage par le sel de voirie est une pratique courante au Québec, mais elle a un impact environnemental significatif. Les conséquences incluent la corrosion des véhicules, la modification de la faune et de la flore, et l’augmentation de la concentration de sel dans le sol et les cours d’eau. Heureusement, il existe des alternatives écologiques pour combattre le verglas.

Voici quelques alternatives écologiques et astuces pour réduire l’utilisation de sel pendant les mois d’hiver.

1. Ne pas laisser la neige s’accumuler

L’une des méthodes les plus simples et écologiques pour prévenir la formation de verglas est de déblayer la neige dès qu’elle tombe. En agissant rapidement, la neige n’a pas le temps de fondre et de se transformer en glace. Une pelle adaptée à cette tâche et un peu d’huile de coude suffisent pour maintenir vos surfaces dégagées et sécurisées.

2. Utiliser des antidérapants naturels

Si le verglas est déjà présent, optez pour des antidérapants naturels. Au lieu de sel, utilisez des copeaux de bois, des gravillons ou même du marc de café. Ces matériaux sont efficaces pour améliorer l’adhérence tout en préservant l’environnement.

3. Faire fondre la neige avec des cendres

Si vous disposez d’une cheminée ou d’un poêle, les cendres peuvent être utilisées pour faire fondre la neige résiduelle. Répandez les cendres sur les zones à dégivrer. Cette méthode est efficace lorsque les températures ne sont pas excessivement froides.

4. Saler avec modération

Si l’utilisation de sel est inévitable pour des raisons de sécurité, utilisez-le avec parcimonie. Épandez-le uniquement sur les zones déneigées et éloignez-le des rigoles et des points d’eau pour minimiser les impacts environnementaux.

5. Prévention en aménagement

Assurez-vous que votre aménagement favorise la prévention de la formation de glace. Réorientez, si nécessaire, les sorties des gouttières pour éviter que l’eau ne gèle sur les surfaces de circulation. La prévention est la clé pour réduire la nécessité de dégivrer.

6. Optez pour des solutions d’adhérence

Si la prévention n’est pas possible, explorez des solutions qui améliorent l’adhérence sur la glace. Les graines pour oiseaux et le marc de café sont d’excellents adhésifs naturels. Pour les véhicules, les abrasifs tels que le sable ou le gravier offrent une bonne traction sur la glace.

7. Choisissez un sel de déglaçage responsable

Si vous devez utiliser du sel de déglaçage, optez pour un produit coloré pour éviter une application excessive. Épandez-le juste avant une chute de neige, retirez l’excédent et surveillez les indicateurs de température du produit, car certains sels ne fonctionnent pas par temps très froid.

Nous vous partagerons également quelques alternatives écologiques au déglaçage:

  1. Sel Pré-humidifié : Montréal a testé le sel pré-humidifié qui adhère plus vite et plus facilement au sol, permettant ainsi de réduire la quantité d’épandage.
  2. Jus de Betterave : Utilisé comme un résidu de la transformation des betteraves à sucre, ce jus ne gèle pas et peut être mélangé au sel traditionnel pour réduire son utilisation.
  3. Sel Vert de SelVert : Développé par deux ingénieurs français, ce sel écologique est créé à partir de la molécule d’acétate de calcium. Testé à Grenoble, ce produit est biodégradable, non corrosif pour les ciments et les végétaux, et possède un pH neutre.
  4. Acétate de Potassium : Utilisé principalement dans les aéroports canadiens pour dégager les pistes, l’acétate de potassium est moins corrosif et plus respectueux de l’environnement.

Ces alternatives, bien que prometteuses, ont des inconvénients, notamment leur coût plus élevé comparé au sel traditionnel. Cependant, elles représentent des options viables pour réduire l’impact environnemental du déneigement tout en garantissant la sécurité des routes pendant les mois d’hiver​​​​.

En conclusion, la lutte contre le verglas ne doit pas se faire au détriment de notre environnement. En adoptant ces méthodes alternatives et plus respectueuses de la nature, nous pouvons préserver nos sols, notre végétation, et nos écosystèmes tout en assurant notre sécurité en hiver.

Emile Lavoie
Expert en réduction des déchets et mobilisation citoyenne chez Ville en vert

Guide complet pour optimiser la planification de votre potager saison après saison

Illustration de la planification d'un potager saisonnier avec une variété de légumes et de plantes. Découvrez comment optimiser votre espace de jardin pour une récolte abondante

La planification méticuleuse de votre potager d’une saison à l’autre est essentielle pour exploiter pleinement l’espace disponible.

Cette stratégie vous permet d’obtenir des récoltes abondantes et de maintenir un jardin productif tout au long de la saison. Dans cet article, nous vous guiderons à travers les étapes cruciales pour une planification de potager réussie.

Les étapes de la planification de votre potager

Étape 1 : Définissez vos objectifs
Avant de planifier votre potager, réfléchissez à vos objectifs. Vous pourriez vouloir produire suffisamment de légumes pour deux personnes, créer un espace éducatif ou préparer des conserves. Gardez également à l’esprit votre budget et le temps que vous pouvez consacrer au potager, en tenant compte des vacances et autres engagements.

Étape 2 : Considérez les caractéristiques de votre potager
Pensez aux caractéristiques spécifiques de votre potager, telles que son type (balcon, jardin communautaire, terrain privé), ses dimensions, son ensoleillement, l’accès à l’eau, les outils et équipements disponibles, le type de sol et le matériel à proximité (par exemple, une clôture pour les plantes grimpantes). Identifiez également les contraintes potentielles, comme l’ombre d’un cabanon, et explorez comment les utiliser à votre avantage.

Étape 3 : Sélectionnez vos plantes et leur emplacement Pour planifier votre potager, préparez-vous en utilisant les outils suivants :

  • Une fiche de densité, telle que celle disponible sur Semences du Portage : Tableau des Densités au Jardin.
  • Un calendrier de semis adapté à votre zone climatique, comme celui d’Écoumène : Calendrier de Semis.
  • Des papiers et des crayons pour esquisser différentes versions de votre potager, ou utilisez un ordinateur. Vous pouvez également envisager de recourir à des entreprises spécialisées dans la conception de plans, comme Tisane et Jardin.

N’oubliez pas de prendre en compte vos besoins en fruits et légumes ainsi que les quantités que vous souhaitez récolter. Prévoyez également un espace pour des cultures exploratoires si vous le souhaitez. Lors du choix des cultures, décidez entre des cultures à récolte unique (comme les betteraves) et des cultures à récolte continue (comme les tomates).

Pour savoir quel type de sol vous avez dans votre potager, vous pouvez faire le test du bocal: https://espacepourlavie.ca/test-du-bocal-deau-pour-estimer-la-texture-du-sol

Étape 4 : Planifiez de manière évolutive Il est essentiel de considérer votre potager comme un projet évolutif plutôt que figé. Votre plan au printemps peut différer considérablement de celui de l’été.

Étape 5 : Utilisez des techniques pour une productivité maximale
Pour maximiser la productivité de votre potager, utilisez les techniques suivantes :

  • Successions de cultures : Divisez vos cultures en cycles courts (comme les radis, avec une récolte en 25 jours) et cycles longs (comme les tomates, avec une récolte en 60-70 jours ou plus). En planifiant judicieusement, vous pouvez optimiser l’utilisation de l’espace en plantant des cultures à cycle court avant celles à cycle long. En savoir plus.
  • Semis successifs, ressemer et contre-plantation : Semez et ressemez certaines cultures tout au long de la saison pour étaler la production et éviter les surplus. Certaines plantes, comme les radis et les épinards, sont idéales pour les semis au printemps et en fin d’été. La contre-plantation consiste à compléter les espaces libres autour des cultures principales, évitant ainsi la compétition entre les plantes. Plus d’informations.
  • Optimisez l’emplacement des cultures : Placez vos cultures en fonction de leurs besoins spécifiques, qu’il s’agisse de mi-ombre, de plantes grimpantes, de cultures qui demandet beaucoup d’espace, tel que les courges, à mettre aux bords extérieurs du potager, etc.
    Expérimentez différentes configurations et choisissez la meilleure en fonction de vos besoins, en évitant la surpopulation qui pourrait entraîner une compétition excessive entre les plantes.
  • Utilisez une couche froide : Si vous souhaitez commencer tôt, envisagez d’utiliser une couche froide pour des semis extérieurs précoces. Plus d’informations.
  • Pratiquez la rotation des cultures : Si possible, effectuez des rotations de culture par famille de plantes pour prévenir les maladies du sol.
  • Attirez les pollinisateurs : Intégrez des fleurs dans votre potager pour attirer les pollinisateurs essentiels. Plus d’informations.
  • Gérez vos semis : Décidez quels légumes vous allez semer vous-même, acheter sous forme de plants ou obtenir à partir de graines.
Illustration de la planification d'un potager saison après saison pour une récolte abondante et efficace.

Où acheter vos semences pour planifier votre potager?

Pour vos achats de semences pour votre jardin, vous pouvez consulter les sites de semenciers suivants:

https://semencesduportage.com/
https://www.lasocietedesplantes.com/
https://terrepromise.ca/
https://www.ecoumene.com/

En suivant ces étapes, vous serez bien équipé.e pour planifier et entretenir un potager productif. N’oubliez pas que le jardinage est un processus d’apprentissage continu. Soyez prêt.e à vous adapter et à expérimenter pour trouver ce qui fonctionne le mieux pour votre espace unique.

Annie Desjardins
Experte en agriculture urbaine chez Ville en vert