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Les océans, ces grandes surfaces méconnues

Par Marine Oudille

Notre belle planète Terre porte bien mal son nom ! Recouverte à 71 % par de l’eau, elle est en fait, en grande majorité, un océan. Il en existe maintenant cinq, par ordre de grandeur, l’océan Pacifique, l’océan Atlantique, l’océan Indien, le petit dernier nouvellement reconnu l’océan Austral puis l’océan Arctique. Ils sont partout et revêtent une importance clé dans la vie sur terre aussi bien pour les humains que pour la régulation de notre climat.

L’ONU estimait en 2001 que près de 44 % de la population planétaire vivait à moins de 150 km d’un bord de mer. En 2011, le pourcentage est monté à 50 % et les projections des futures années prédisent 75 % d’ici 2035 (Haslett, 2008).

Au Canada, ce n’est pas moins de 243 000 km de côtes qui longent le pays. Il s’agit du plus grand littoral au monde ! Et pourtant, on estime à 80 % la part de l’océan qui n’a pas encore été découverte. En comparaison, même la lune et la planète Mars ont été plus explorées ! (National Geographic, s.d.)Il serait donc temps que nous en sachions un peu plus sur cette immense étendue méconnue. 

Les océans, grandes étendues inertes ?

Avec 97 % de l’eau sur terre qui se retrouve dans les océans, leurs rôles sont considérables. Voyons ensemble quelques fonctions clés.

Premier rôle essentiel, l’oxygène !

On entend souvent parler des forêts, créatrices d’air non pollué. Et pourtant, c’est à l’océan, ou plus précisément aux planctons présents dans celui-ci, que revient le titre de plus grands producteurs. En effet, les organismes végétaux microscopiques qui le composent, utilisent le même procédé que nos plantes : la photosynthèse, absorbant le dioxyde de carbone (CO2) et rejetant de l’oxygène (O2) (Plateforme océan et climat, s.d.).

Deuxième rôle, une épicerie à ciel ouvert

Premier maillon de la chaîne alimentaire, le plancton végétal et animal sert aussi de nourriture à diverses espèces et entretient donc une biodiversité vitale dans les océans. En effet, grâce à sa diversité faunique impressionnante, l’océan permet à plus de 3 milliards de personnes d’en vivre que ce soit comme denrée, emploi ou revenu.

Troisième grand rôle, la régulation du climat, grâce à l’absorption du CO2 et autres gaz (c’est d’ailleurs un puits de carbone important).

L’océan emmagasine aussi la chaleur (environ 90 % de l’excès de chaleur de l’atmosphère) et la redistribue sur toute la planète grâce aux courants et aux nombreux échanges avec l’atmosphère (Nausicaa, 2020).

Menaces

Cependant, plusieurs menaces pèsent sur nos géants bleus. C’est le cas du réchauffement climatique, qui implique un réchauffement de la température de l’eau et des impacts négatifs sur ses habitants et habitantes, aussi bien animaux que végétaux, ainsi que sur la capacité des océans à absorber le CO2 (celui-ci se dissolvant plus aisément dans des eaux froides).

Autre menace importante : la fonte des glaciers qui a une incidence directe sur la montée du niveau des océans ainsi que sur la quantité de lumière (et de chaleur) réfléchit (les glaciers blancs agissant comme un miroir cf. vidéo albédo). L’océan se réchauffe alors encore plus rapidement et la la hausse du niveau de l’eau pousse des millions de personnes résidant sur les côtes à déménager. (Metro, 2019) Enfin, la pollution (plastique, chimique, etc.) et la surpêche présentent aussi une menaces pour nos océans.

L’objectif ici n’est pas de vous faire paniquer ! Je veux plutôt mettre en lumière les rôles invisibles de ces grandes étendues bleues que nous côtoyons et les menaces associées. Maintenant que nous connaissons un peu mieux nos océans ainsi que leurs fonctions clés, nous pouvons nous attarder à leur protection.

Voici quelques idées, issues du site du gouvernement du Canada :
  • Apprenez le plus possible sur nos belles étendues bleues afin de connaître leur fonctionnement
  • Économisez votre utilisation d’eau
  • Réduisez la quantité de polluants, pesticides et autres produits toxiques que vous utilisez afin d’amoindrir leur chance de se retrouver dans l’océan
  • Recyclez et réduisez vos déchets, ne jetez pas vos lignes ou filets de pêche dans ou proche de l’eau
  • Respectez les habitats marins en ne vous approchant pas des animaux sauvages ni de leurs nids
  • Participez aux nettoyages des berges dans votre coin
  • Partagez le savoir sur la santé des océans en sensibilisant votre entourage ou lors d’évènements
  • Demandez aux hommes et femmes politiques l’établissement de zones de protection marine.
Bibliographie

Gouvernement du Canada. (2021, juillet 22). L’importance de nos océans. Récupéré sur Gouvernement du Canada : https://www.dfo-mpo.gc.ca/oceans/importance/index-fra.html

Haslett, S. (2008). Coastal systems.

Metro. (2019, septembre 20). Journal métro. Récupéré sur Montée des mers : 143 millions de « migrants climatiques » d’ici à 2050 : https://journalmetro.com/monde/2379952/montee-mers-143-millions-migrants-climatiques-2050/

National Geographic. (s.d.). Ocean. Récupéré sur National Geographic.

Nausicaa. (2020, juillet 7). Les courants océaniques, régulateurs du climat. Récupéré sur Nausicaa : https://www.nausicaa.fr/article/les-courants-marins-regulateurs-du-climat/

Plateforme océan et climat. (s.d.). L’océan, origine de la vie. Récupéré sur Plateforme océan et climat : https://ocean-climate.org/sensibilisation/locean-origine-de-la-vie/

Radio-Canada. (2021, juin 23). Il y a cinq océans sur Terre et non quatre, reconnaît National Geographic. Récupéré sur Radio-Canada : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1803962/cartographie-ocean-austral-ajout-national-geographic

Le tourisme, un cadeau parfois empoisonné

Article rédigé par Solène Castonguay

L’été dernier, les vols internationaux étaient fortement déconseillés et celles et ceux qui désiraient voyager à l’intérieur du pays rencontraient de nombreux obstacles. La solution pour la plupart fut de redécouvrir notre province, mais à quel prix pour la nature et l’environnement ?

Pollution des plages gaspésiennes

L’une des destinations préférées des Québécois et des Québécoises l’été dernier était la région de la Gaspésie–Iles-de-la-Madeleine, où les visiteurs.euses et les campeurs.euses affluaient en beaucoup plus grand nombre qu’à l’ère prépandémique. Malheureusement, qui dit tourisme, dit déchets : c’est un constat qui n’est pas difficile à formuler. Il serait bien temps de stopper ce fléau qui s’est répandu aux quatre coins de la planète. Et non, ce n’est pas la COVID-19 à laquelle on fait mention ici. Si au départ, les Gaspésiens et les Gaspésiennes étaient bien contents.tes d’accueillir des villégiateurs.trices dans leur région pour permettre un regain de leur économie locale, leur opinion est nettement différente maintenant et certains.nes craignent même leur arrivée. Les députés.ées municipaux ont dû intervenir dans la gestion de ce dossier en demandant une surveillance accrue dans les zones plus problématiques. Cependant, le manque d’effectifs policiers rend la tâche plus compliquée…

Des déchets en haute altitude
Parc national Jasper – Alberta ©Tim Gouw – Unsplash

Le problème des dépôts sauvages n’est pas présent qu’en Gaspésie, c’est aussi le cas dans le parc de Jasper, en Alberta, sur le glacier Columbia. Quinn Turner et Eric Kitteringham, des adeptes de l’escalade des glaciers qui passaient dans le coin, consternés de voir l’état des lieux, ont pris la responsabilité d’une corvée de nettoyage, voulant redonner à la nature son apparence antérieure. Les deux hommes souhaitent que les prochains.nes visiteurs.euses respectent cet espace en profitant de ses plus beaux attraits, mais également qu’ils.elles puissent bénéficier de l’endroit sans délaisser des déchets à leur tour. Bref, il faut retenir que les activités sportives ne doivent pas être effectuées aux dépens de l’environnement.

Les mascottes olympiques aux poubelles

Le tourisme a aussi un impact direct sur les boutiques de souvenirs des Jeux olympiques de Tokyo. Parmi les quatre-vingt-dix magasins officiels ouverts au Japon, le Comité organisateur avait prévu des revenus de cent-millions de dollars grâce à la vente de produits dérivés. Il est très probable que les centaines de milliers d’articles produits ne trouvent jamais preneur.neuse. Une partie de ceux-ci sera achetée par de rares collectionneurs.neuses qui souhaiteront garder un souvenir de cet évènement.

Conclusion

En bref, il faudrait repenser notre manière de voyager pour conserver les mêmes passetemps sans faire de tort à l’environnement. Il n’est pas nécessaire de se priver d’excursions et de découvertes, il suffit de contrer ses effets néfastes que notre planète doit encaisser.

Sources

WADE, Stephen (2020). Les souvenirs des JO de Tokyo invendus, objets de collection en cas d’annulation, La presse, [En ligne]. https://www.lapresse.ca/sports/jeux-olympiques/2020-05-11/les-souvenirs-des-jo-de-tokyo-invendus-objets-de-collection-en-cas-d-annulation

Radio-Canada (2020). Conjuguer afflux de touristes et mesures sanitaires en Gaspésie, [En ligne]. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1721205/coronavirus-tourisme-perce-clinique-depistage-covid-19

JOBIN, Maryse (2019). Parc de Jasper : des déchets abandonnés sur le glacier Columbia, [En ligne]. https://www.rcinet.ca/fr/2019/08/19/parc-jasper-dechets-abandonnes-glacier-columbia/

Radio-Canada (2021). Attente et incertitude pour l’industrie du tourisme gaspésienne, [En ligne]. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1791712/regle-sanitaire-gaspesie-ete-2021-sante-publique-covid-19-tourisme

KOENIG-SOUTIÈRE, Arnaud (2020). Tourisme en Gaspésie : « On s’est fait envahir », [En ligne]. https://www.journaldequebec.com/2020/07/27/tout-le-monde-debarque-ici-cest-le-desastre