L’été dernier, les vols internationaux étaient fortement déconseillés et celles et ceux qui désiraient voyager à l’intérieur du pays rencontraient de nombreux obstacles. La solution pour la plupart fut de redécouvrir notre province, mais à quel prix pour la nature et l’environnement ?
Pollution des plages gaspésiennes
L’une des destinations préférées des Québécois et des Québécoises l’été dernier était la région de la Gaspésie–Iles-de-la-Madeleine, où les visiteurs.euses et les campeurs.euses affluaient en beaucoup plus grand nombre qu’à l’ère prépandémique. Malheureusement, qui dit tourisme, dit déchets : c’est un constat qui n’est pas difficile à formuler. Il serait bien temps de stopper ce fléau qui s’est répandu aux quatre coins de la planète. Et non, ce n’est pas la COVID-19 à laquelle on fait mention ici. Si au départ, les Gaspésiens et les Gaspésiennes étaient bien contents.tes d’accueillir des villégiateurs.trices dans leur région pour permettre un regain de leur économie locale, leur opinion est nettement différente maintenant et certains.nes craignent même leur arrivée. Les députés.ées municipaux ont dû intervenir dans la gestion de ce dossier en demandant une surveillance accrue dans les zones plus problématiques. Cependant, le manque d’effectifs policiers rend la tâche plus compliquée…
Le problème des dépôts sauvages n’est pas présent qu’en Gaspésie, c’est aussi le cas dans le parc de Jasper, en Alberta, sur le glacier Columbia. Quinn Turner et Eric Kitteringham, des adeptes de l’escalade des glaciers qui passaient dans le coin, consternés de voir l’état des lieux, ont pris la responsabilité d’une corvée de nettoyage, voulant redonner à la nature son apparence antérieure. Les deux hommes souhaitent que les prochains.nes visiteurs.euses respectent cet espace en profitant de ses plus beaux attraits, mais également qu’ils.elles puissent bénéficier de l’endroit sans délaisser des déchets à leur tour. Bref, il faut retenir que les activités sportives ne doivent pas être effectuées aux dépens de l’environnement.
Les mascottes olympiques aux poubelles
Le tourisme a aussi un impact direct sur les boutiques de souvenirs des Jeux olympiques de Tokyo. Parmi les quatre-vingt-dix magasins officiels ouverts au Japon, le Comité organisateur avait prévu des revenus de cent-millions de dollars grâce à la vente de produits dérivés. Il est très probable que les centaines de milliers d’articles produits ne trouvent jamais preneur.neuse. Une partie de ceux-ci sera achetée par de rares collectionneurs.neuses qui souhaiteront garder un souvenir de cet évènement.
Conclusion
En bref, il faudrait repenser notre manière de voyager pour conserver les mêmes passetemps sans faire de tort à l’environnement. Il n’est pas nécessaire de se priver d’excursions et de découvertes, il suffit de contrer ses effets néfastes que notre planète doit encaisser.
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Dernière mise à jour: 29 septembre 2021 par Communications
Le tourisme, un cadeau parfois empoisonné
Article rédigé par Solène Castonguay
L’été dernier, les vols internationaux étaient fortement déconseillés et celles et ceux qui désiraient voyager à l’intérieur du pays rencontraient de nombreux obstacles. La solution pour la plupart fut de redécouvrir notre province, mais à quel prix pour la nature et l’environnement ?
Pollution des plages gaspésiennes
L’une des destinations préférées des Québécois et des Québécoises l’été dernier était la région de la Gaspésie–Iles-de-la-Madeleine, où les visiteurs.euses et les campeurs.euses affluaient en beaucoup plus grand nombre qu’à l’ère prépandémique. Malheureusement, qui dit tourisme, dit déchets : c’est un constat qui n’est pas difficile à formuler. Il serait bien temps de stopper ce fléau qui s’est répandu aux quatre coins de la planète. Et non, ce n’est pas la COVID-19 à laquelle on fait mention ici. Si au départ, les Gaspésiens et les Gaspésiennes étaient bien contents.tes d’accueillir des villégiateurs.trices dans leur région pour permettre un regain de leur économie locale, leur opinion est nettement différente maintenant et certains.nes craignent même leur arrivée. Les députés.ées municipaux ont dû intervenir dans la gestion de ce dossier en demandant une surveillance accrue dans les zones plus problématiques. Cependant, le manque d’effectifs policiers rend la tâche plus compliquée…
Des déchets en haute altitude
Le problème des dépôts sauvages n’est pas présent qu’en Gaspésie, c’est aussi le cas dans le parc de Jasper, en Alberta, sur le glacier Columbia. Quinn Turner et Eric Kitteringham, des adeptes de l’escalade des glaciers qui passaient dans le coin, consternés de voir l’état des lieux, ont pris la responsabilité d’une corvée de nettoyage, voulant redonner à la nature son apparence antérieure. Les deux hommes souhaitent que les prochains.nes visiteurs.euses respectent cet espace en profitant de ses plus beaux attraits, mais également qu’ils.elles puissent bénéficier de l’endroit sans délaisser des déchets à leur tour. Bref, il faut retenir que les activités sportives ne doivent pas être effectuées aux dépens de l’environnement.
Les mascottes olympiques aux poubelles
Le tourisme a aussi un impact direct sur les boutiques de souvenirs des Jeux olympiques de Tokyo. Parmi les quatre-vingt-dix magasins officiels ouverts au Japon, le Comité organisateur avait prévu des revenus de cent-millions de dollars grâce à la vente de produits dérivés. Il est très probable que les centaines de milliers d’articles produits ne trouvent jamais preneur.neuse. Une partie de ceux-ci sera achetée par de rares collectionneurs.neuses qui souhaiteront garder un souvenir de cet évènement.
Conclusion
En bref, il faudrait repenser notre manière de voyager pour conserver les mêmes passetemps sans faire de tort à l’environnement. Il n’est pas nécessaire de se priver d’excursions et de découvertes, il suffit de contrer ses effets néfastes que notre planète doit encaisser.
Sources
WADE, Stephen (2020). Les souvenirs des JO de Tokyo invendus, objets de collection en cas d’annulation, La presse, [En ligne]. https://www.lapresse.ca/sports/jeux-olympiques/2020-05-11/les-souvenirs-des-jo-de-tokyo-invendus-objets-de-collection-en-cas-d-annulation
Radio-Canada (2020). Conjuguer afflux de touristes et mesures sanitaires en Gaspésie, [En ligne]. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1721205/coronavirus-tourisme-perce-clinique-depistage-covid-19
JOBIN, Maryse (2019). Parc de Jasper : des déchets abandonnés sur le glacier Columbia, [En ligne]. https://www.rcinet.ca/fr/2019/08/19/parc-jasper-dechets-abandonnes-glacier-columbia/
Radio-Canada (2021). Attente et incertitude pour l’industrie du tourisme gaspésienne, [En ligne]. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1791712/regle-sanitaire-gaspesie-ete-2021-sante-publique-covid-19-tourisme
KOENIG-SOUTIÈRE, Arnaud (2020). Tourisme en Gaspésie : « On s’est fait envahir », [En ligne]. https://www.journaldequebec.com/2020/07/27/tout-le-monde-debarque-ici-cest-le-desastre
Classé sous: Actualités, Environnement, Gestion des matières résiduelles Tags: déchets, environnement, Gaspésie, pollution, tourisme
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