Le marcottage dit de base ou par couchage est certainement la technique la plus simple pour multiplier une plante vivace à partir du pied mère. Bien que peu pratiqué par les jardiniers, le marcottage offre l’avantage de prendre peu de temps, presque aucun outil et d’avoir un très fort taux de réussite, puisque c’est la nature qui travaille pour nous.
Les végétaux qui se marcottent facilement au sol sont les vivaces grimpantes et les arbustes ligneux. Les plus expérimentés peuvent aussi marcotter des arbres feuillus et conifères aux branches basses. Pour une première expérience, tentez sur un arbuste à petits fruits, comme le groseillier, gadellier, murier-ronce ou sur un rosier grimpant.
Si on marcotte à la fin du printemps, le nouveau plant sera prêt à l’automne. On peut aussi marcotter à l’automne, alors le plant sera prêt au printemps suivant.
En pratique, on sélectionne un plant mère en bonne santé, on choisit un rameau long et flexible, dont il suffira de coucher le centre du rameau sur la terre à l’endroit qui sera son futur emplacement. Si le sol est compact, on peut gratter la terre sur cinq centimètres de longueur et un ou deux centimètres de profondeur. On pose cinq centimètres de la tige sur ce sillon puis on pose une pierre au-dessus pour la maintenir immobile. Si le sol est sec, on peut arroser. Les racines vont se développer à cet emplacement et quelques mois plus tard, le réseau racinaire sera suffisamment fort pour que le nouveau plant soit autonome. Il suffira alors de couper la tige qui le rattachait au pied mère. À ce moment-là, vous pourrez récupérer ce nouveau plant et le repiquer où bon vous semble.
La liste des plantes faciles à marcotter est longue, en voici les principales à tenter chez vous : clématite, hortensia, glycine, chèvrefeuille, rhododendron, jasmin, vigne, kiwi (Actinidia), romarin, sauge, fraisier…
L’organisme Ville en vert est heureux d’annoncer son nouveau projet d’envergure Vert le Nord, qui vise la déminéralisation et le verdissement des espaces afin de réduire considérablement les ilots de chaleur urbains (ICU) dans les secteurs moins favorisés des arrondissements d’Ahuntsic-Cartierville, de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension et de Saint-Laurent. Un ICU est un endroit précis de la ville où il fait très chaud, parfois jusqu’à 12 degrés de plus que dans des endroits végétalisés. Les ilots de chaleur peuvent avoir des conséquences pour la santé et l’environnement.
Afin de réduire les ilots de chaleur urbains sur ce territoire, l’équipe du projet Vert le Nord est à la recherche de propriétaires de terrain désireux de devenir partenaires du projet et souhaitant verdir leurs espaces (stationnements, trottoirs, cours…). Nous souhaitons également mobiliser des résidentes et résidents des arrondissements qui souhaiteraient s’investir dans un projet de verdissement autour de leur lieu de vie ou de travail.
Ce projet vise la mise en place de solutions innovantes de verdissement, notamment la création de stationnements perméables, la réfection des toitures avec des matériaux réfléchissants et la plantation d’arbres à grand déploiement. Les arbres sont des atouts essentiels contre les ilots de chaleur.
Des acteurs majeurs se sont joints au comité de pilotage du projet : les Centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Nord-de-l’Île-de-Montréal et du Centre-Ouest-de-l’île-de-Montréal, l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM), le Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM) et le Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSSMB) ainsi que les arrondissements concernés par le projet.
Ce projet est issu d’un appel à propositions visant la lutte contre les ilots de chaleur urbains (ICU), lancé par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Le financement de l’INSPQ représente une somme d’un million de dollars répartie sur trois ans. Ce projet est financé en partie par le Fonds vert dans le cadre du volet santé du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques du gouvernement du Québec.
Pour suivre les avancées du projet Vert le Nord : Visitez le site internet et inscrivez-vous à l’infolettre du projet : vertlenord.ca Abonnez-vous à la page Facebook du projet
Le marcottage pour reproduire facilement ses vivaces préférées
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Dernière mise à jour: 10 novembre 2020 par Christophe Derrien
Le marcottage dit de base ou par couchage est certainement la technique la plus simple pour multiplier une plante vivace à partir du pied mère. Bien que peu pratiqué par les jardiniers, le marcottage offre l’avantage de prendre peu de temps, presque aucun outil et d’avoir un très fort taux de réussite, puisque c’est la nature qui travaille pour nous.
Les végétaux qui se marcottent facilement au sol sont les vivaces grimpantes et les arbustes ligneux. Les plus expérimentés peuvent aussi marcotter des arbres feuillus et conifères aux branches basses. Pour une première expérience, tentez sur un arbuste à petits fruits, comme le groseillier, gadellier, murier-ronce ou sur un rosier grimpant.
Si on marcotte à la fin du printemps, le nouveau plant sera prêt à l’automne. On peut aussi marcotter à l’automne, alors le plant sera prêt au printemps suivant.
En pratique, on sélectionne un plant mère en bonne santé, on choisit un rameau long et flexible, dont il suffira de coucher le centre du rameau sur la terre à l’endroit qui sera son futur emplacement. Si le sol est compact, on peut gratter la terre sur cinq centimètres de longueur et un ou deux centimètres de profondeur. On pose cinq centimètres de la tige sur ce sillon puis on pose une pierre au-dessus pour la maintenir immobile. Si le sol est sec, on peut arroser. Les racines vont se développer à cet emplacement et quelques mois plus tard, le réseau racinaire sera suffisamment fort pour que le nouveau plant soit autonome. Il suffira alors de couper la tige qui le rattachait au pied mère. À ce moment-là, vous pourrez récupérer ce nouveau plant et le repiquer où bon vous semble.
La liste des plantes faciles à marcotter est longue, en voici les principales à tenter chez vous : clématite, hortensia, glycine, chèvrefeuille, rhododendron, jasmin, vigne, kiwi (Actinidia), romarin, sauge, fraisier…
Source : https://www.rustica.fr/tags/marcotter (consulté le 25 septembre 2020)
Légende photo : marcotte par couchage d’un gadellier réalisé en aout et son développement racinaire trois semaines plus tard.
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Dernière mise à jour: 10 novembre 2020 par Christophe Derrien
Appel à participation : Projet de verdissement Vert le Nord
L’organisme Ville en vert est heureux d’annoncer son nouveau projet d’envergure Vert le Nord, qui vise la déminéralisation et le verdissement des espaces afin de réduire considérablement les ilots de chaleur urbains (ICU) dans les secteurs moins favorisés des arrondissements d’Ahuntsic-Cartierville, de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension et de Saint-Laurent. Un ICU est un endroit précis de la ville où il fait très chaud, parfois jusqu’à 12 degrés de plus que dans des endroits végétalisés. Les ilots de chaleur peuvent avoir des conséquences pour la santé et l’environnement.
Afin de réduire les ilots de chaleur urbains sur ce territoire, l’équipe du projet Vert le Nord est à la recherche de propriétaires de terrain désireux de devenir partenaires du projet et souhaitant verdir leurs espaces (stationnements, trottoirs, cours…). Nous souhaitons également mobiliser des résidentes et résidents des arrondissements qui souhaiteraient s’investir dans un projet de verdissement autour de leur lieu de vie ou de travail.
Ce projet vise la mise en place de solutions innovantes de verdissement, notamment la création de stationnements perméables, la réfection des toitures avec des matériaux réfléchissants et la plantation d’arbres à grand déploiement. Les arbres sont des atouts essentiels contre les ilots de chaleur.
Des acteurs majeurs se sont joints au comité de pilotage du projet : les Centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Nord-de-l’Île-de-Montréal et du Centre-Ouest-de-l’île-de-Montréal, l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM), le Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM) et le Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSSMB) ainsi que les arrondissements concernés par le projet.
Ce projet est issu d’un appel à propositions visant la lutte contre les ilots de chaleur urbains (ICU), lancé par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Le financement de l’INSPQ représente une somme d’un million de dollars répartie sur trois ans. Ce projet est financé en partie par le Fonds vert dans le cadre du volet santé du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques du gouvernement du Québec.
L’organisme environnemental Ville en vert est le porteur du projet Vert le Nord et l’organisme VertCité collaborera au projet afin de mobiliser la communauté de Saint-Laurent. Vert le Nord est basé sur le modèle du programme d’Interventions locales en environnement et aménagement urbain (ILEAU), porté par le CRE-Montréal.
Pour plus d’informations sur les ilots de chaleur urbains et leurs effets sur la santé, le site de l’INSPQ sur le sujet peut être consulté : http://www.monclimatmasante.qc.ca/public/îlots-de-chaleur.aspx
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