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L’impact de la COVID-19 sur le gaspillage alimentaire au Canada

Rédigé par Justin Laperrière

La situation pré-COVID

Saviez-vous que chaque foyer canadien gaspille l’équivalent de 1100 $ par année en nourriture qui aurait pu être consommée ? Outre le fait qu’il s’agit de beaucoup d’argent que l’on jette par les fenêtres, le gaspillage alimentaire pèse lourd sur l’environnement.

Chaque année au Canada, toute la nourriture jetée aurait été assez pour nourrir l’entièreté de notre population pendant près de 5 mois! Même si une partie des aliments sont gaspillés avant leur arrivée dans les rayons des épiceries, notre consommation en représente la plus grosse part… (47%)

Comment fait-on pour réduire le gaspillage ?

Pour répondre à cette question, il faut savoir ce que l’on gaspille et pourquoi il y a autant de pertes.

Les 3 aliments les plus souvent observés dans le bac brun ou dans la poubelle sont les légumes, les fruits et les restes des plats préparés. Bien entendu, on rejette également une quantité non négligeable de produits de boulangerie et de pâtisserie, des produits laitiers et des œufs et de la viande.

Qu’est-ce que la COVID a apporté comme changement sur le gaspillage alimentaire ?

Selon une enquête auprès de 1200 Canadiennes et Canadiens réalisée par le Conseil national zéro déchet, dans le cadre de « J’aime manger pas gaspiller », le quart des répondants (24 %) a affirmé gaspiller moins d’aliments qu’avant la COVID. Cela dit, 14 % des participants.tes ont indiqué jeter autant qu’auparavant. Finalement, la moitié des répondants a souligné que 2020 n’a rien changé et le 12 % restant a précisé ne pas jeter de nourriture.

Pourquoi certains réussissent-ils à diminuer leur gaspillage, pendant que d’autres continuent de l’accroitre?

La COVID et le confinement ont causé plusieurs bouleversements, dont celui de la fermeture prolongée des restaurants. Bien qu’il fût encore possible d’opter pour le service à l’auto ou la livraison, les Canadiennes et Canadiens se sont tournés en masse vers les épiceries. En effet, 61 % des gens sondés ont affirmé acheter plus de nourriture à l’épicerie depuis la COVID. Pour les habitué.es des repas à l’extérieur, l’adaptation à leur nouvelle liste d’achats n’a pas été facile.

Les bons trucs pour éviter de gaspiller

Mais alors, quel est le secret des 24% qui ont réussi à réduire leur gaspillage pendant la pandémie ? Trois éléments sont cruciaux : Planifier, conserver la fraicheur et utiliser tout.

D’abord, au niveau de la planification :

  • 46 % font mieux l’inventaire de ce qu’ils ont avant de se rendre à l’épicerie, ce qui permet d’éviter l’achat de produits périssables qu’ils avaient déjà sous la main dans le placard ou dans le réfrigérateur ;
  • 33 % font plus régulièrement une liste d’épicerie, ce qui permet d’acheter seulement ce dont ils ont besoin ;
  • 32 % planifient plus fréquemment leurs repas de semaine.

Ensuite, en ce qui concerne la conservation de la fraicheur :

  • 42 % se servent plus souvent du congélateur pour prolonger la durée de vie de leurs aliments (pour davantage d’information à ce sujet, visiter la page du thermoguide) ;
  • 38 % se renseignent mieux sur la meilleure méthode pour conserver les aliments périssables.

Enfin, à l’égard de l’utilisation de tout :

  • 41 % font preuve de créativité pour utiliser les restes. Par exemple, en cuisinant des « touski ».  

Voilà plein de bons trucs pour combattre le gaspillage alimentaire à la maison ! Pour avoir encore plus d’idées fantastiques, consulter ce lien.

Les aboutissants post-COVID

Lorsqu’on en aura terminé avec la COVID-19, on est en droit de se demander : est-ce que les bonnes habitudes présentées précédemment vont rester ? À priori, ça devrait. Selon le sondage de « J’aime manger, pas gaspiller », 94 % des Canadiennes et Canadiens sont motivés.ées à réduire le gaspillage alimentaire à la maison. Moins de gaspillage, c’est plus de nourriture pour celles et ceux dans le besoin et c’est moins de pression sur les ressources naturelles pour augmenter la production.

Sources :

J’aime manger pas gaspiller Canada (2020). Le gaspillage alimentaire dans les ménages canadiens en 2020, [En ligne]. https://lovefoodhatewaste.ca/fr/inspirez-vous/le-gaspillage-alimentaire-en-2020/

Recyc-Québec (2021). Gaspillage alimentaire, [En ligne]. https://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/citoyens/mieux-consommer/gaspillage-alimentaire

Équiterre (s.d). Gaspillage alimentaire : non merci!, [En ligne]. https://www.equiterre.org/geste/gaspillage-alimentaire-non-merci

Sauve ta bouffe (2020). Trouvez un aliment, [En ligne]. https://sauvetabouffe.org/

Table québécoise sur la saine alimentation (s.d). Gaspillage alimentaire : survol des causes et des interventions en cours en matière de prévention au Québec, [En ligne]. https://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/sites/default/files/documents/gaspillage-alimentaire-survol-causes-interventions.pdf

Les paniers de Ville en vert reviennent !

Le projet de paniers solidaires de Ville en vert (anciennement connu sous le nom de Fourche et Fourchette) est de retour pour une 3ème année qui s’annonce remplie de rebondissements !

Petit rappel : ce projet d’agriculture urbaine a comme mission d’offrir des fruits et des légumes produits localement, sans pesticides ni engrais chimiques, et les vendre à bas prix aux résidents de Bordeaux-Cartierville afin de réduire l’insécurité alimentaire qui persiste dans le quartier.

Les années se suivent mais ne se ressemblent pas

Il y a deux ans, un potager de 670 m2a été aménagé derrière le 12225, rue Grenet (futur Centre culturel et communautaire Cartierville). Cette année, celui-ci n’est pas accessible en raison des rénovations du bâtiment. Ainsi, l’équipe d’agriculture urbaine aménage en ce moment même un nouveau jardin au coin de L’Esplanade et Louvain Ouest. Celui-ci sera de 600 m2 et sera en bacs. C’est environ 170 smartpots (bacs en géotextiles) qui seront installés sur ce terrain aux prises avec des ilots de chaleur importants. Le site est partagé avec Îlots 84 qui est responsable d’un espace public sur le terrain depuis 2019.

Ainsi, cette année encore, Ville en vert offrira des paniers de fruits et de légumes durant l’été et une partie de l’automne. Des paniers de formats individuel et familial seront vendus à prix régulier et à prix solidaire (moitié prix) qui eux seront destinés aux personnes vulnérables du quartier. Plus d’informations suivront dans le prochain mois pour l’inscription aux paniers.


Ne rater pas nos nouvelles !

Surveillez l’infolettre de Ville en vert, les réseaux sociaux et les babillards du quartier, puisque des ateliers d’éducation et de sensibilisation à l’agriculture urbaine et à la saine alimentation seront offerts gratuitement durant la saison. L’horaire et les lieux sont à déterminer.

L’équipe est toujours à la recherche de personnes passionnées par l’agriculture urbaine pour aider au potager bénévolement. Si vous souhaitez participer au projet, veuillez contacter Véronique Larouche : [email protected].

Un nouveau nom et une nouvelle identité visuelle sont en processus de création ! Nous vous présenterons le design choisi prochainement.

Merci à nos partenaires qui permettent au projet de rayonner,