La récolte de l’ail approche pour les chanceux qui font pousser leur propre ail. C’est l’apogée de la saison ! J’ose espérer que vous avez bien profité de vos fleurs d’ail qui étaient, pour la plupart, prêtes aux alentours de la fin juin. Encore trop peu de gens la connaissent malheureusement, et bien qu’elle soit délicieuse, le fait de la récolter permet aux plants de concentrer leurs efforts dans le bulbe tant convoité.
Comment savoir quand récolter le bulbe d’ail ?
En faisant une recherche sur le meilleur moment de récolter ce bulbe, vous serez confrontés à plusieurs écoles de pensées : La mi-juillet, le feuillage commence à jaunir, pourcentage du feuillage jauni, etc.
Mais voici quelques explications qui vous permettront de choisir le meilleur moment, selon vos besoins :
- L’ail est comestible en tout temps, il peut être récolté immature, avant la division des bulbes en gousses. Le gout sera plus doux mais il ne se conservera alors pas très longtemps et devrait aller au frigo.
- La plupart des informations sur la récolte sont en vue de la conservation, pour de longues périodes, après le séchage.
Pour le conserver le plus longtemps possible, le plant ne doit pas être récolté ni trop tôt, ni trop tard. Trop tôt, le feuillage est encore bien vert, le plant n’a pas envoyé d’hormones de dormance dans le bulbe, il germera rapidement et ne se conservera que peu de temps. Trop tard, toutes les feuilles seront jaunies et séchées. Le bulbe n’aura plus d’enveloppes pour le protéger et se conservera alors bien mal.
Un bon moyen de connaitre le moment idéal est de compter les feuilles vertes restantes, qui correspondent aussi aux enveloppes du bulbe encore bien solides. Certains parleront d’un minimum de trois feuilles vertes mais si vous retirez une enveloppe, et parfois deux, pour avoir un beau bulbe immaculé, cela ne vous laisse qu’une ou deux enveloppes pour le protéger durant l’hiver. L’idéal est alors de viser entre 4 à 5 feuilles encore vertes.
Le séchage est également une étape cruciale pour une bonne conservation. Mais profitez quand même d’en consommer frais, je le trouve personnellement plus délicieux ainsi. Encore ici, plusieurs écoles de pensées, mais il est préférable de le sécher tel quel, et de tailler le feuillage et les racines après le séchage. Aussi, il n’est vraiment pas conseillé de le laver à l’eau, ce qui a de fortes chances de le faire pourrir. En le récoltant par temps sec, la terre collera moins aux bulbes qui pourront être mieux nettoyés avec un pinceau après le séchage. Il est traditionnellement suspendu par le feuillage mais pourrait être déposé sur un grillage, permettant la circulation de l’air, et ce pour une période allant de deux à trois semaines dans un endroit très bien ventilé, et loin du soleil. Une fois bien séché, nettoyez-le et conservez-le dans un endroit frais, sombre et bien aéré.
Et n’oubliez surtout pas de garder vos meilleurs bulbes intacts (les plus gros, sans tâche ni blessures) pour la plantation de votre prochaine culture !
Pour ceux qui aimeraient parfaire leurs connaissances, voici quelques liens intéressants :
Crédits photos : Flickr, organic maven, licence : attribution-NoDerivs 2.0 Generic
La récolte de l’ail
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Dernière mise à jour: 8 juillet 2020 par Christophe Derrien
La récolte de l’ail approche pour les chanceux qui font pousser leur propre ail. C’est l’apogée de la saison ! J’ose espérer que vous avez bien profité de vos fleurs d’ail qui étaient, pour la plupart, prêtes aux alentours de la fin juin. Encore trop peu de gens la connaissent malheureusement, et bien qu’elle soit délicieuse, le fait de la récolter permet aux plants de concentrer leurs efforts dans le bulbe tant convoité.
Comment savoir quand récolter le bulbe d’ail ?
En faisant une recherche sur le meilleur moment de récolter ce bulbe, vous serez confrontés à plusieurs écoles de pensées : La mi-juillet, le feuillage commence à jaunir, pourcentage du feuillage jauni, etc.
Mais voici quelques explications qui vous permettront de choisir le meilleur moment, selon vos besoins :
Pour le conserver le plus longtemps possible, le plant ne doit pas être récolté ni trop tôt, ni trop tard. Trop tôt, le feuillage est encore bien vert, le plant n’a pas envoyé d’hormones de dormance dans le bulbe, il germera rapidement et ne se conservera que peu de temps. Trop tard, toutes les feuilles seront jaunies et séchées. Le bulbe n’aura plus d’enveloppes pour le protéger et se conservera alors bien mal.
Un bon moyen de connaitre le moment idéal est de compter les feuilles vertes restantes, qui correspondent aussi aux enveloppes du bulbe encore bien solides. Certains parleront d’un minimum de trois feuilles vertes mais si vous retirez une enveloppe, et parfois deux, pour avoir un beau bulbe immaculé, cela ne vous laisse qu’une ou deux enveloppes pour le protéger durant l’hiver. L’idéal est alors de viser entre 4 à 5 feuilles encore vertes.
Le séchage est également une étape cruciale pour une bonne conservation. Mais profitez quand même d’en consommer frais, je le trouve personnellement plus délicieux ainsi. Encore ici, plusieurs écoles de pensées, mais il est préférable de le sécher tel quel, et de tailler le feuillage et les racines après le séchage. Aussi, il n’est vraiment pas conseillé de le laver à l’eau, ce qui a de fortes chances de le faire pourrir. En le récoltant par temps sec, la terre collera moins aux bulbes qui pourront être mieux nettoyés avec un pinceau après le séchage. Il est traditionnellement suspendu par le feuillage mais pourrait être déposé sur un grillage, permettant la circulation de l’air, et ce pour une période allant de deux à trois semaines dans un endroit très bien ventilé, et loin du soleil. Une fois bien séché, nettoyez-le et conservez-le dans un endroit frais, sombre et bien aéré.
Et n’oubliez surtout pas de garder vos meilleurs bulbes intacts (les plus gros, sans tâche ni blessures) pour la plantation de votre prochaine culture !
Pour ceux qui aimeraient parfaire leurs connaissances, voici quelques liens intéressants :
Crédits photos : Flickr, organic maven, licence : attribution-NoDerivs 2.0 Generic
Les ruelles vertes et communautaires se donnent des couleurs !
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Dernière mise à jour: 26 mai 2021 par Christophe Derrien
La pandémie n’aura pas eu le dessus sur le programme de ruelles vertes et communautaires dans Ahuntsic-Cartierville. En effet, l’équipe de Ville en vert d’un commun accord avec les comités des ruelles vertes et l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville a pris la décision de réaliser la plantation des végétaux sans la participation des citoyens afin de limiter les risques de transmission de la COVID. Les quatre ruelles sélectionnées en 2019 ont bénéficié de l’implantation d’arbustes et de vivaces. Cette année, une grande majorité de plantes indigènes sont mises en valeur dans les aménagements ainsi que plusieurs plantes comestibles telles que l’Amélanchier du Canada, les bleuets, les groseilles, sans oublier les fines herbes aux multiples fonctions, couvre-sols, vivaces et aromates. Dans les ruelles vertes, il y a de quoi se régaler les yeux, le nez et la bouche.
Les citoyens des ruelles vertes n’ont pas chômé pendant le confinement, plusieurs d’entre eux ont continué à travailler pour embellir leur ruelle. Certaines d’entre elles ont commencé à prendre des couleurs. Les citoyens ont commencé à réaliser du marquage au sol et/ou la création d’une murale. Certains ont fait appel à un professionnel, d’autres ont mis en commun leurs idées et leurs talents manuels pour embellir leur espace de vie.
La COVID a chamboulé un peu l’échéancier des travaux. Ils nous restent encore à installer du mobilier dans plusieurs ruelles comme les nichoirs pour les oiseaux, les hôtels à insectes, des boites à fleurs sur mesure, des bancs, des tableau de style ardoise, des coffre de rangement, etc. Restez à l’affut, les ruelles d’Ahuntsic-Cartierville se refont une beauté pour le bénéfice de tous les résidents, petits et grands.
En savoir plus sur le programme de ruelles vertes et communautaires
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