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Ça sent le printemps ! C’est le temps du semis direct.

Pour les jardiniers, l’hiver est une période de repos. Pendant que les vivaces dorment, ils en profitent pour planifier le prochain jardin et se laisser influencer par de nouvelles techniques maraichères. Certains jardiniers ont des tendances hâtives. Ils sont pressés de sortir aménager leur champ, leur cour, leur smart-pot ou encore leur balcon. En effet chaque jardinier s’adapte à son environnement ou à son climat. En tant que peuple septentrional, nous devons trouver des astuces pour améliorer notre productivité.

Le printemps enfin arrivé, les jardiniers s’activent en même temps que le sol se réchauffe. Pour les espèces tropicales, la technique de semis intérieur permet de prolonger la saison et de compléter le cycle de vie annuel de la plante pour ainsi obtenir une récolte satisfaisante. Qu’en est-il des variétés rustiques ? Pourquoi attendre la fin de l’été pour cueillir nos premières récoltes ? Il est possible de planter certains légumes au printemps afin d’en récolter les fruits tôt, sois à la mi-juin. Parmi les légumes les plus hâtifs, il y a le radis. Semez-le au jardin ou encore dans un bac rectangulaire sur votre balcon et vous pourrez le récolter le mois suivant. Certaines variétés de laitues le sont également. Dans ce contexte, il est fort intéressant de se procurer un mélange de semences Mesclun pour avoir une panoplie de feuilles intéressantes à consommer en salade. Les épinards sont connus pour être très rustiques. Ils peuvent être récoltés très tard en automne en champs et encore plus tardivement dans un tunnel. Cependant, leur rusticité peut aussi être utilisée à notre avantage au printemps. Semez-le tôt au printemps et vous pourrez le récolter très rapidement. Pour une récolte encore plus hâtive, vous pouvez le consommer en plantule (bébé épinard). De cette manière, il peut être prêt en seulement 25 jours entre le semis et la récolte. Essayez la même chose avec vos kales pour obtenir un bébé kales ! Bon jardinage et surtout bon appétit !

Vous pouvez fixer une toile par-dessus votre jardin pour conserver l’humidité du sol et augmenter sa température

Réutiliser et recycler le textile et les vêtements en fin de vie…

…dans la région Ahuntsic-Cartierville et Villeray-St-Michel-Parc-Extension

Mode éphémère, mode éclair, « fast fashion ». Ces termes sont synonymes du même problème : « la conception de nouvelles collections, leur confection, leur distribution et leur mise en vente est rapide, fréquente et continuelle tout au long de l’année de manière à fidéliser le consommateur avec des vêtements à la dernière mode et à prix abordable » (Office québécois de la langue française, 2018). 

Selon la fiche informative des produits de textile et d’habillement de Recyc-Québec parue en septembre 2018, 3 % des matières résiduelles déposées dans les collectes des ordures ménagères et des matières recyclables sont du textile ou des vêtements. Cette quantité équivaut à 12 kg/personne/an. Cela peut paraître faible, mais le taux est en nette progression par rapport à 2010, ou la génération de textile résiduel était de 7 kg/personne/an. Qu’ils soient déposés dans le bac noir ou dans le bac vert, la totalité des textiles et vêtements en bordure de rue termine leur vie dans les sites d’enfouissement. (Recyc-Québec, 2018)

Les alternatives pour désengorger nos lieux d’élimination : la réutilisation et le recyclage des textiles et vêtements 

Favoriser la réutilisation de nos vieux vêtements est quelque chose d’assez facile. En ville, il n’est pas rare de croiser une cloche de dons où l’on peut laisser ses vêtements pour être utiliser par autrui. Les écocentres de Montréal mettent également à la disposition des résidents des boîtes de dons pour les vêtements. Si l’on préfère remettre ses anciens habits en main propre, il existe un large éventail d’organismes communautaires qui se spécialisent dans le don et la revente de vieux textiles et vêtements encore utilisable. 

Pourtant, tous les morceaux de vêtement que l’on veut se départir ne sont pas encore utilisables. Il arrive un moment ou certains éléments de notre garde-robe n’arrivent plus à suivre notre train de vie quotidienne. Que faire d’un bas qui a plus de trous que de tissu ? D’un jeans qui commence à être difficile à « patcher » ? Les recycler parait logique ! 

À la maison, il est possible de transformer plusieurs vieux morceaux de vêtement en quelque chose de beau et d’utile, comme des emballages de type Furoshiki, des éponges Tawashi ou tout simplement en guenilles super originales. 

En dehors de la maison, le recyclage de ses vêtements peut sembler plus ardu. Aujourd’hui,  peu d’organismes reprennent notre garde-robe déchiré et délavé pour en faire du neuf. Voici quelques adresses qui pourraient vous aider dans votre démarche :

H&M a mis en place un programme de collecte de vêtements usagés intitulé « Bring it ». La campagne de recyclage de vêtement a vu le jour en 2013. Ce fut la première grande marque à faire le saut de manière permanente. Les clients de H&M sont invités à apporter tous les vêtements et textiles dont ils veulent se séparer, peu importe, la marque ou l’état, dans n’importe laquelle de leur succursale sur le globe. À ce jour, la marque a récolté 40 000 tonnes de tissus usagés. Elle a comme objectif d’en collecter 25 000 tonnes par an à partir de 2020. En plus de récupérer et recycler les vieux vêtements, H&M offre une collection : Close the Loop, fabriquée à partir de fibres ou du denim recyclés. 

Points de chute dans la région : 

  • 2305, chemin Rockland, H3P 3E9 (Montréal)
  • 3035 Boulevard le Carrefour, H7T 1C8 (Laval)

The North Face possède également un programme visant à détourner nos vêtements trop usés des sites d’enfouissement. Leur campagne « Clothes the Loop » recueille les vieux vêtements et les chaussures de n’importe quelle marque afin de les réutiliser ou bien de les recycler en matières brutes. Ainsi, les vieux habits deviennent de l’isolant, de la bourrure, des sous-tapis ou des fibres pour produire de nouveaux tissus. 

Point de chute dans la région : 

  • 1247, Ste Catherine Ouest, H3G 1P3 (Montréal)

Village des valeurs est une entreprise reconnue dans le marché de la réutilisation de vêtements et d’autres types d’articles. Elle est aussi très active sur le terrain du recyclage. Tandis que les meilleurs articles trouvent une seconde vie, les invendus de la compagnie sont recyclés et ainsi détournés des sites d’enfouissement. 

Points de chute dans la région :

  • 4912, rue Jean-Talon Ouest, H4P 1W9 (Montréal)
  • 5630, boulevard Henri-Bourassa Est, H1G 2T2 (Montréal)
  • 875, boulevard Curé-Labelle, H7V2V2 (Laval)
  • 1051, boulevard des Laurentides, H7G 2W2 (Laval)

Certex est une autre adresse intéressante pour le recyclage des vêtements usés. Principalement installé à Saint-Hubert et à Terrebonne, l’entreprise d’économie sociale récupère uniquement des textiles et des vêtements composés de coton. 

Aujourd’hui, on considère qu’au moins 85 % du textile et des vêtements en fin de vie ont le potentiel d’être réutilisés ou recyclés. Pourtant, on en est très loin. La gestion du textile et des vêtements usés n’est pas encore bien encadrée. Heureusement, le tout est porté à changer avec la mise en place du plan directeur de gestion des matières résiduelles de l’agglomération de Montréal 2020-2025. Restez à l’affut !

Sources :