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Du plein air ? En respectant la nature SVP !

canette dechet environnement nature

La pandémie qui nous a frappés en 2020 a causé la fermeture des commerces non-essentiels et l’annulation des activités culturelles en plus d’une grande limitation des activités extérieures estivales et des rassemblements. De ce fait, bien des gens se sont tournés vers la seule activité qui était autorisée et facile d’accès, le plein air.  

Les avantages de la nature pour la santé physique et mentale ne sont plus à prouver (Rugel, 2015). Ce qui, en ces temps difficiles, a mené les personnes à pratiquer différentes activités extérieures comme la randonnée, le ski de fond, la raquette, l’ornithologie, la photographie nature, etc.  

Augmentation record, et dérives 

Le nombre de personnes sur les sentiers a alors augmenté, avec notamment une hausse d’achalandage estival de 14% dans les parcs SEPAQ (La presse, 2021). Une grande partie de cette augmentation est composée de nouveaux visiteurs, c’est-à-dire n’ayant jamais visité un parc national auparavant, ce qui est une bonne chose, car plus de personnes prennent alors conscience de la richesse de notre territoire. 

Oui, mais voilà, cette hausse marquée de nouveaux utilisateurs de plein air a aussi causé de nombreuses dérives, bien qu’elles ne leurs soient pas seulement attribuables.  

Mouchoirs souillés, masques, papier toilette, emballages de barres tendres ont été de plus en plus nombreux à joncher nos sentiers et ceci n’est que la partie « visible » de l’iceberg (Nathalie Schneider, 2020). Les sentiers préexistants ont été élargis par les nombreux utilisateurs ne respectant pas les tracés, allant même jusqu’à en créer de nouveaux non officiels. Écrasant au passage la végétation, parfois fragile.  

On parle même de dérangement volontaire de la faune par des individus afin de prendre la meilleure photo ou de pouvoir observer un comportement spécial (TVA Nouvelles, 2021) !  

« C’est la faute des nouveaux ! » 

Non, il serait trop simple de blâmer seulement les nouveaux adeptes de plein air, car ce n’est pas en 2020 que tous ces problèmes sont apparus. Oui, ils ont été exacerbés, mais ce n’est pas nouveau. Cela reflète un problème plus profond. 

À qui la fautealors  

À personne en particulier et plutôt au manque même de sensibilisation des utilisateurs, car comme tout lieu, naturel ou pas, il y a des règles à respecter. Elles sont d’ailleurs affichées à l’entrée des sentiers ou parcs. En voici quelques-unes non-exhaustives :  

  • Ne pas sortir des sentiers balisés afin de ne pas déranger la faune et endommager la végétation ; 
  • Respecter la signalisation en place ; 
  • Ramasser ses déchets et les rapporter à la maison ; 
  • Respecter la faune présente en gardant ses distances, ce ne sont pas des animaux domestiques ; 
  • Ne pas nourrir la faune sauvage, oui cela inclut aussi le fait de laisser sa pomme par terre, voir pourquoi ici ; 
  • Respecter la réglementation concernant les feux de camp ; 
  • Évitez de faire trop de bruit, oui cela inclut la musique et les discussions trop fortes ; 
  • Respectez les autres usagers. 

Ce sont là des règles générales qui s’appliquent partout et qui s’ajoutent à celles plus spécifiques d’un milieu ou type d’activité.   


Bibliographie 

La presse. (2021, janvier 5). Été record à la SEPAQ. La presse. Consulté le février 10, 2020, sur https://www.lapresse.ca/voyage/quebec-et-canada/2021-01-05/ete-record-a-la-sepaq.php 

Nathalie Schneider. (2020, octobre 27). Du plein air sans bonnes manières. Espaces. Consulté le février 10, 2020, sur https://www.espaces.ca/articles/actualites/10233-du-plein-air-sans-bonnes-manieres 

Québec aventure plein air. (2020, octobre 26). Éthique en plein air : guide des bonnes pratiques en plein air. Consulté le février 10, 2020, sur https://www.aventurequebec.ca/fr/a-decouvrir/guide-de-bonnes-pratiques-en-plein-air 

Rugel, E. (2015). Espaces verts et santé mentale : liens, répercussions et lacunes. Centre de collaboration nationale en santé environnementale. 

Sans trace Canada. (s.d.). Éthique du plein air – principes sans trace. Récupéré sur https://www.sanstrace.ca/principes 

TVA Nouvelles. (2021, Février 7). Des amateurs d’oiseaux qui dérangent. TVA NOUVELLE. Consulté le février 10, 2021, sur https://www.tvanouvelles.ca/2021/02/07/des-amateurs-doiseaux-qui-derangent 

Le temps des semis intérieurs

Avec l’arrivée du mois de mars, on se met à rêver au printemps. Et qui dit printemps, dit semis ! Enfin ! Après plusieurs mois à manquer de lumière et de chaleur, le beau temps commence à se faire sentir tranquillement et c’est le temps de planifier le potager et les plates-bandes. Alors, pourquoi ne pas faire nos propres semis ? C’est si simple quand on s’y connait un peu. 

Voici les éléments principaux à prendre en compte pour bien réussir nos semis : 

L’espace 

L’espace disponible nous donnera une bonne idée sur la quantité de semis que nous pouvons faire.


Bien que les semis ne demandent qu’un tout petit espace, mais attention : l’espace occupé au départ se verra triplé et même plus lors du le repiquage et de la transplantation dans de plus gros pots !  
Petit semis deviendra grand… 

Éclairage 

L’éclairage est toujours le point sensible lorsqu’on cultive des plantes à l’intérieur de la maison. Les semis ne sont pas différents, ils ont besoin d’un éclairage soutenu pour grandir avec vitalité.
Lors de la germination, nos semis ne requièrent pas beaucoup de lumière, mais plutôt une humidité constante et de la chaleur. Mettre un dôme ou un sac en plastique transparent, en prenant soin de faire trous dedans, nous permettra de conserver l’humidité et la chaleur nécessaires à la germination. Essayez de ne pas mettre vos semis avec le dôme en plein soleil direct, ils pourraient surchauffer. 

Les premières feuilles apparaissent ? c’est le temps d’enlever le dôme et de se préoccuper de la lumière ! On peut maintenant choisir l’endroit le plus ensoleillé de la maison pour y déposer nos petites plantules. Plus il y aura de soleil, plus nos plants seront compacts et verts.  
Astuce : pour vous assurer que vos plants poussent bien droit, faites-leur faire une rotation d’un quart de tour, deux fois par semaine. 

Lumière artificielle

Une lumière artificielle sera plus constante que le soleil, qui nous quitte parfois derrière les nuages. Par exemple, les lumières DEL peuvent aider grandement les jeunes plants. 

Consultez les informations disponibles sur les lumières pour avoir un degré Kelvin qui se rapproche de 6400K, qui est plus propice et assimilable par les plantes pour la croissance végétative.  
Faites également attention à la distance des lumières vis-à-vis des plantes : vérifiez avec votre main que la température ne soit pas trop chaude pour les plants. 

Substrat 

Vous devez utiliser les substrats conçus pour la culture en pots ou en contenant, par exemple du terreau à semis, d’empotage ou à jardinières. Ils sont légers, poreux et gardent bien l’humidité.  
Il n’est pas nécessaire d’y ajouter un engrais pour l’instant puisque les plantules n’en ont pas besoin durant les premières semaines.  

Les mélanges à base de mousse de sphaigne pour semis donnent de meilleurs résultats que les mélanges de terre. Il est recommandé de bien humecter le substrat à base de mousse de sphaigne avant son utilisation, on le gardera ensuite humide, mais non détrempé.  
À la boutique L’Escale verte, vous trouverez du terreau spécialement conçu pour les semis, vendu en vrac. 

Comment démarrer vos semis : 

  1. Remplir un contenant propre (qui a des trous au fond) avec le terreau à semis, on le tasse très légèrement. 
  2. On dispose ensuite les semences sans trop les serrer entre elles, pour éviter l’étiolement lorsque les plants pousseront. 
  3. Parfois il faut saupoudrer légèrement les semences de terreau. Certaines semences ont besoin de lumière pour germer alors consultez le sachet de semences. Toutes les informations cruciales sur l’espèce se trouvent sur le sachet. 
  4. On couvre d’un dôme ou d’une pellicule plastique transparente. On retire le dôme lorsque les plantules ont émergé du sol. 
  5. Pour l’arrosage, au début il est préférable d’utiliser un vaporisateur pour éviter de déplacer les semences. Mais lorsque la croissance est bien démarrée, mieux vaut arroser par-dessous, l’eau montera par capillarité et cela réduira les risques de maladies fongiques dues à un feuillage mouillé. 
  6. L’utilisation d’un ventilateur, à la puissance la plus faible, est recommandé pour préparer les plants aux condition extérieures. Il les rendra plus fort et permettra de réduire les risques de maladies fongiques.
  7. Vous aurez peut-être besoin de les repiquer ou transplanter dans des pots plus gros, s’ils sèchent trop rapidement ou si les racines sortent par les trous de drainage. 
  8. C’est habituellement à partir du repiquage ou du transplant qu’on se met à les fertiliser. Nous vous conseillons de couper les doses d’engrais de moitié ou même du quart pour les jeunes plants et de garder des apports réguliers.  
  9. Il ne reste plus qu’à vérifier la météo pour s’assurer de les sortir au bon moment. Il est préférable de les acclimater tranquillement, à l’ombre, pour les premiers jours et de les rentrer à l’intérieur pour les nuits froides avant la plantation.

Choix de semences et calendrier

Il est important de ne pas démarrer tous ses semis en mars. Il peut être difficile de leur donner des conditions idéales et réduire leur temps passé à l’intérieur peut permettre de s’épargner quelques problèmes. Rien ne sert de courir, il faut semer à point ! 

semis poivron

Pour le potager, il y a plusieurs semis à démarrer en mars : aubergine, cerise de terre, ciboulette, poivron, piment, oignon, persil et certains cultivars de tomate. 

Cependant, pour la plupart des semis, il est tout de même préférable d’attendre avril : les tomates, les différents choux, les melons, les concombres et courgettes. 

Voici le calendrier de semis que propose l’Espace pour la vie :  

Légumes Semis à l’intérieur Semis à l’extérieur Plantation à l’extérieur 
Ail     Octobre 
Aubergine Mi-mars   Début Juin 
Bette à carde Début avril Début mai Mi-mai 
Betterave   Mi-mai   
Brocoli Début avril   Mi-mai 
Carotte   Fin avril ou début mai   
Céleri  Mi-mars   Fin mai 
Céleri-rave Mi-mars   Fin mai 
Cerise de terre Début avril   Début juin 
Chou chinois   Début août   
Chou de Bruxelles Début avril   Mi-mai 
Chou-fleur Début avril   Mi-mai 
Kale Mi-mars Mai Début mai 
Chou pommé Début avril   Mi-mai 
Chou-rave Fin avril Début mai Fin mai 
Citrouille 
et autres courges d’hiver  
Début mai Début juin Début juin 
Concombre Mi-mai Début juin Début juin 
Courgette 
et autres courges d’été 
Début mai Début juin Début juin 
Échalote française     Début mai 
Épinard   Mi-avril   
Haricots   Fin mai   
Laitue Mi-avril Début mai Fin mai 
Maïs   Fin mai   
Melon Mi-avril à fin avril   Début juin 
Mesclun   Début mai   
Navet   Début mai   
Oignon Début mars Début mai  
(oignon vert) 
Début mai 
Panais   Mi-mai   
Piment et poivron Mi-mars à fin mars   Début juin 
Poireau Début mars   Début mai 
Pois   Fin avril ou début mai   
Pomme de terre     Mi-mai 
Radis   Fin avril ou début mai    
Rutabaga   Début juin   
Tomate Fin mars à mi-avril   Début juin 
Tomatillo Fin avril   Début juin 

Bon semis à tous ! 

 Pour aller plus loin : https://jardinscommunautaires.ca/a-vos-semis/


Sources :
le jardin botanique de Montréal

https://espacepourlavie.ca/semis-dinterieur-legumes-et-annuelles

https://espacepourlavie.ca/calendrier-de-semis-de-legumes

https://www.leslibraires.ca/livres/les-semis-du-jardinier-paresseux-larry-hodgson-9782896546503.html