Rédigé par Anne Dezetter
Le mois de mars annonce la fin de l’hiver, mais est aussi la période la plus rude pour les oiseaux nicheurs, puisqu’ils viennent à bout de leurs réserves. On peut leur offrir un coup de pouce en disposant une mangeoire adaptée à leurs besoins, et par-delà profiter du spectacle ou initier les petits et grands à l’ornithologie.
Voici quelques conseils pour les nourrir de façon adéquate et soutenir la biodiversité aviaire.
L’alimentation
Installez votre mangeoire jusqu’au mois de mai seulement, puisqu’en été et automne, la nature est largement abondante pour les oiseaux indigènes.
Choisissez un endroit sécuritaire et confortable, protégé des intempéries, loin des chats et autres prédateurs et à plusieurs mètres de vos fenêtres pour éviter qu’ils se blessent.
On peut opter pour les graines de tournesol, aliment le plus polyvalent pour les oiseaux sauvages, ou choisir un mélange de graines, comprenant des semences de carthame qui sont très prisées par le cardinal. On peut aussi choisir des arachides avec écales qui attirent le geai bleu.
Ajoutez une cage à suif, collation qu’on peut facilement cuisiner soi-même, pour compléter la diversité alimentaire.
Pensez à approvisionner la mangeoire en continu et à la nettoyer fréquemment pour éviter que la nourriture souillée s’accumule et provoque des maladies.
La mangeoire
Quant au matériel, investissez idéalement dans une mangeoire anti-écureuil, de type à pesée contrôlée, qui fonctionne très bien (la mangeoire se referme sous le poids de l’écureuil). On les trouve en animalerie et magasin de jardinage. On peut aussi installer plusieurs mangeoires de différentes tailles et aux aliments variés pour attirer toute une panoplie d’espèces.
D’ailleurs, fabriquer des mangeoires avec les enfants est une activité aussi ludique qu’inspirante en hiver !
Si l’expérience hivernale vous a plu, pourquoi ne pas faire de votre cour cet été, un ‘jardin pour les oiseaux’ certifié par Espace pour la vie en y installant par exemple des zones de camouflages avec des plantes indigènes à graines, fruits ou baies, dont les oiseaux sont particulièrement friands ? Tout est expliqué ici : https://espacepourlavie.ca/certification-jardin-pour-les-oiseaux.
Pour aller plus loin
Observer et reconnaître les oiseaux : https://villeenvert.ca/faire-la-cour-aux-oiseaux/
Le nourrissage des animaux en ville : https://villeenvert.ca/nourrir-les-animaux-sauvages-en-ville-mythes-et-realites/
La recette de gâteau de suif : Jacques Samson. Du suif en hiver. Le Soleil. 31 décembre 2009. Consulté le 22 février 2022. https://www.lesoleil.com/99a2543c713dc085e7d48f1f58c899f9
Dorloter les oiseaux nicheurs en hiver
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Publié: 2 mars 2022 par Communications
Rédigé par Anne Dezetter
Le mois de mars annonce la fin de l’hiver, mais est aussi la période la plus rude pour les oiseaux nicheurs, puisqu’ils viennent à bout de leurs réserves. On peut leur offrir un coup de pouce en disposant une mangeoire adaptée à leurs besoins, et par-delà profiter du spectacle ou initier les petits et grands à l’ornithologie.
Voici quelques conseils pour les nourrir de façon adéquate et soutenir la biodiversité aviaire.
L’alimentation
Installez votre mangeoire jusqu’au mois de mai seulement, puisqu’en été et automne, la nature est largement abondante pour les oiseaux indigènes.
Choisissez un endroit sécuritaire et confortable, protégé des intempéries, loin des chats et autres prédateurs et à plusieurs mètres de vos fenêtres pour éviter qu’ils se blessent.
On peut opter pour les graines de tournesol, aliment le plus polyvalent pour les oiseaux sauvages, ou choisir un mélange de graines, comprenant des semences de carthame qui sont très prisées par le cardinal. On peut aussi choisir des arachides avec écales qui attirent le geai bleu.
Ajoutez une cage à suif, collation qu’on peut facilement cuisiner soi-même, pour compléter la diversité alimentaire.
Pensez à approvisionner la mangeoire en continu et à la nettoyer fréquemment pour éviter que la nourriture souillée s’accumule et provoque des maladies.
La mangeoire
Quant au matériel, investissez idéalement dans une mangeoire anti-écureuil, de type à pesée contrôlée, qui fonctionne très bien (la mangeoire se referme sous le poids de l’écureuil). On les trouve en animalerie et magasin de jardinage. On peut aussi installer plusieurs mangeoires de différentes tailles et aux aliments variés pour attirer toute une panoplie d’espèces.
D’ailleurs, fabriquer des mangeoires avec les enfants est une activité aussi ludique qu’inspirante en hiver !
Si l’expérience hivernale vous a plu, pourquoi ne pas faire de votre cour cet été, un ‘jardin pour les oiseaux’ certifié par Espace pour la vie en y installant par exemple des zones de camouflages avec des plantes indigènes à graines, fruits ou baies, dont les oiseaux sont particulièrement friands ? Tout est expliqué ici : https://espacepourlavie.ca/certification-jardin-pour-les-oiseaux.
Pour aller plus loin
Observer et reconnaître les oiseaux : https://villeenvert.ca/faire-la-cour-aux-oiseaux/
Le nourrissage des animaux en ville : https://villeenvert.ca/nourrir-les-animaux-sauvages-en-ville-mythes-et-realites/
La recette de gâteau de suif : Jacques Samson. Du suif en hiver. Le Soleil. 31 décembre 2009. Consulté le 22 février 2022. https://www.lesoleil.com/99a2543c713dc085e7d48f1f58c899f9
Classé sous: Actualités, Biodiversité urbaine Tags: biodiversité, biodiversite urbaine, environnement, espace pour la vie, oiseaux nicheurs
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