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Lutte aux espèces envahissantes

Berce du Caucase

La renouée du Japon : indélogeable

  • Renouée du Japon
  • Renouée du Japon en fleur

La renouée du Japon est reconnue à travers le monde pour sa ténacité. En effet, il est presque impossible de venir à bout d’une colonie qui s’est implantée sur un site. Ses racines s’étendent jusqu’à 3 mètres dans le sol et un seul fragment de rhizome peut générer un nouveau plant. De plus, la plante peut subsister en état de dormance pendant plusieurs années avant de resurgir.

La plante se reconnait aisément à ses tiges rigides semblables à celle du bambou. Les tiges, d’un diamètre de 2 à 4 cm, sont assez puissantes pour croitre à travers l’asphalte. La renouée du Japon cause fréquemment des dommages aux infrastructures : routes, fondations, et piscines. De plus, les tiges grandissent en formant un réseau étroit qui peut devenir extrêmement difficile à traverser.

Les nouvelles tiges de renouée apparaissent rapidement au printemps. Elles possèdent des feuilles de 10 à 20 cm de large qui bloquent l’accès au soleil des autres espèces printanières. À l’automne, les tiges s’ornent de plusieurs petites grappes de fleurs blanches.

À Montréal, on la retrouve principalement dans l’arrondissement Rivière-des-Prairies-Pointes-aux-Trembles. Sa croissance incontrôlée a bloqué l’accès à plusieurs centaines de mètres de berges, et la renouée continue de se rependre.

Les changements climatiques contribuent désormais à son expansion. Auparavant, les premiers gels tuaient les graines avant qu’elles n’arrivent à maturité. Ces dernières années, l’arrivée tardive du froid permet à près de deux tiers des graines de se rendre à maturité. À partir de maintenant, les températures plus chaudes durant l’été ne risquent que d’accélérer sa croissance.

La berce du Caucase : quels sont les risques?

Berce du Caucase

La berce du Caucase a fait couler beaucoup d’encre au cours des dernières semaines. Originaire de la région éponyme qui traverse la Géorgie et la Russie, cette plante envahissante serait arrivée en Amérique du Nord au début du siècle dernier avant d’être répertoriée pour la première fois au Québec en 1990.

La plante a probablement été choisie comme espèce ornementale pour sa stature imposante.  Elle peut atteindre de de 2 à 5 mètres de hauteur à maturité. Sa particularité provient du fait que sa sève contient des furocoumarines, des agents toxiques photosensibles. Lorsque ce composé chimique est activé par des rayons UV, il peut causer des brulures au deuxième et au troisième degré sur les zones du corps qui y ont été exposé.

On en retrouve principalement en Estrie et dans le Bas-Saint-Laurent. À Montréal, la plante n’est que très peu présente. Il est toutefois nécessaire de faire preuve de vigilance. Cette espèce prend de trois à cinq ans avant d’arriver à maturité, et peut produire jusqu’à 15 000 graines lors de la floraison. Il est donc primordial de ne jamais la semer, la planter, la multiplier ou la transporter. Cela est aussi valable pour n’importe quelle plante sauvage, lorsqu’on ne sait pas de quelle espèce précise il s’agit.

La berce du Caucase est une des seules plantes envahissantes pouvant causer des dommages directs à la santé humaine. Heureusement, c’est sans doute l’espèce envahissante dont l’éradication est la plus facile. Des foyers d’infestation ont été découverts en 2010 dans le parc Angrignon et en 2014 dans l’arrondissement Pierrefonds-Roxboro. Ils ont depuis été éradiqués.

Il faut toutefois éviter de confondre la Berce du Caucase avec la Berce laineuse, une plante indigène du Québec. Vous pouvez vous fier à ce Guide d’identification du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques pour vous aider :

http://www.mddep.gouv.qc.ca/biodiversite/nuisibles/berce-caucase/identification.pdf

Le nerprun cathartique

  • Le nerprun cathartique - tronc (© Gerald A. Mulligan)
  • Le nerprun cathartique - feuilles (© Guillaume Doucet)
  • Le nerprun cathartique - fruits (© Sandrine Photos)

Le nerprun cathartique est un petit arbre de 2 à 5 mètres d’hauteur. Il n’a pas de prédateurs naturels et représente une grande menace pour nos plantes indigènes ! Ce dernier peut se développer sur plusieurs types de sol, sous des conditions variées, et forme des peuples très denses. De plus, ses graines peuvent survivre jusqu’à 3 ans dans le sol ! Ainsi, cette espèce peut facilement envahir plusieurs types d’habitats, limitant la présence d’un grand nombre de plantes ; c’est pourquoi on le surnomme le prédateur des végétaux.

Quelles menaces pour les plantes ?

  • Il produit beaucoup de graines qui germent rapidement.
  • Il crée, tôt au printemps, d’importantes zones ombragées qui avantagent sa croissance et nuisent à celle des plantes indigènes.
  • Peut servir d’hôte pour la rouille couronnée (un champignon qui cause une rouille des feuilles et de la couronne) et pour le puceron du soja (un insecte nuisible aux récoltes de soja).
  • Toutes les parties de l’arbre retrouvées au sol (branche, feuille, fruit, écorce) peuvent être toxiques pour divers végétaux.

 

Quoi faire ? Conseils pour les jardiniers

  • Apprendre à identifier cette espèce
  • Arrachage des jeunes pousses au sol de manière régulière (idéalement à chaque semaine) dans le but d’affaiblir les plants.
  • Mettez les plantes envahissantes dans les collectes de la ville, pour limiter leur dispersion.
  • Mettre une toile de plastique sur le sol après la coupe des tiges pour une durée d’au moins 2 ans.
  • Planter des végétaux de remplacement.

Source :
– http://espacepourlavie.ca/berce-du-caucase
– http://www1.ville.montreal.qc.ca/banque311/content/berce-du-caucase-heracleum-mantegazzianum
– Aubin, V. & Bibeau, S. (2016). Comprendre la prolifération de la renouée du Japon sur les rives du Saint-Laurent. Le Naturaliste canadien, 140(2), 19–25. Repéré à : https://www.erudit.org/fr/revues/natcan/2016-v140-n2-natcan02523/1036499ar.pdf
– https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/794492/especes-plantes-envahissantes-exotique-renouee-japon-berce-commune
– http://www.ville.mont-royal.qc.ca/fr/nouvelles/divers/alerte-nerprun-cathartique-autres-vegetaux-envahissants
– https://www.ontarioinvasiveplants.ca/wp-content/uploads/2016/07/Buckthorn-FRENCH.pdf
– https://jardinierparesseux.com/2016/08/09/le-nerprun-cathartique-un-envahisseur-a-controler/
– http://www2.cegm.ca/realisations/milieux-naturels/le-nerprun-faq/
– http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=7377,93757624&_dad=portal&_schema=PORTAL

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