Il existe des micropousses pour tous les goûts : pousse de moutarde, de luzerne, de chou rouge, de roquette, de betterave… Ces jeunes plants, récoltés entre 7 et 14 jours de maturité selon la variété, regorgent de vitamines et minéraux, en plus de mettre du vert et de nouvelles saveurs dans votre assiette! Vous en avez entendu parler avec mes collègues en agriculture urbaine le mois dernier en capsule et en conférence, ce mois-ci analysons les micropousses d’un point de vue nutritionnel.
Vitamines
Selon une étude scientifique réalisée en 2012 et publiée dans le journal de la chimie agricole et alimentaire, il s’avère que les micropousses sont un concentré de vitamines et minéraux ! Au total, ce sont 25 micropousses différentes qui ont été analysées. Les résultats nous montrent que l’on retrouve, entre autres, en grande quantité les vitamines A, K, C et E. Ces vitamines nous aident à nous maintenir en santé :
- La vitamine A joue un rôle important dans la vision et dans l’équilibre de notre système immunitaire.
- La vitamine C quant à elle, nous aide à absorber le fer végétal et active la guérison des plaies.
- La vitamine K entre dans le processus de coagulation du sang.
- La vitamine E nous protège des dommages causés aux cellules grâce à son pouvoir antioxydant.
Prenons l’exemple des micropousses de chou rouge, celles-ci contiennent 40 fois plus de vitamine E et 6 fois plus de vitamine C que le chou rouge mature !
Quant aux micropousses de coriandre, elles ont un excellent taux de bêtacarotène. Cette dernière est une provitamine A que notre organisme va transformer en vitamine A par notre organisme. Plus les pousses sont colorées, plus elles sont vitaminées !
Minéraux – protéines
Les minéraux arrivent graduellement dans les jeunes plants en fonction de la maturité, on y retrouve du calcium et du fer, mais aussi des protéines et même des fibres alimentaires.
Contrairement à la croyance générale, les micropousses ne sont pas de très bonnes sources de protéines : elle restent avant tout des légumes. Et les légumes ne sont pas des aliments riches en protéines.
Il en est de même pour les micropousses de légumineuses : par exemple ½ tasse de fèves de soya crues donne 12g de protéines alors qu’½ tasse de fèves de soya germées donne 5 g de protéines. L’idée ici est de compléter un repas, mais pas de les compter comme la source principale de protéines.
Apport nutritionnel
Vous l’aurez compris, les micropousses, malgré leur petite taille, sont des aliments à considérer pour contribuer à notre équilibre alimentaire. Les micropousses, plus développées que les germinations (graines germées), présentent des goûts et saveurs plus prononcées ainsi qu’une valeur nutritive plus élevée. On peut les utiliser dans les sandwichs, dans les salades, sur des omelettes, des poissons… Tous les mélanges sont permis ! Pour garder toute la concentration en vitamines et minéraux, consommez-les crues, de préférence !
Attention tout de même, selon les recommandations de Santé Canada, les enfants âgés de moins de cinq ans, les aînés, les femmes enceintes et les personnes dont le système immunitaire est affaibli sont particulièrement vulnérables aux bactéries qui peuvent se trouver sur les germinations et les jeunes pousses. Ces personnes devraient également éviter de les consommer à moins que ceux-ci soient entièrement cuits.
À l’épicerie
À l’épicerie, gardez en tête lors de l’achat, que contrairement aux graines germées la racine des micropousses ne se mange pas, on ne consomme que les tiges et les feuilles. Choisissez un emballage qui ne présente pas d’humidité, une fois à la maison si les pousses perdent de leur croquant ou apparait une odeur suspecte, il est temps de les jeter au compost.
Production à la maison
C’est possible et même facile ! Tout le matériel et les semences à germer sont disponibles à l’Escale Verte.
Et pour savoir comment faire vos micropousses à la maison, référez-vous aux articles de ville en vert :
https://villeenvert.ca/les-micropousses-faciles/
https://villeenvert.ca/micropousses-encore/
https://escaleverte.ca/germinations-jardin-a-longueur-dannee/
Références :
Xiao, Zhenlei, Gene R. Lester, Yaguang Luo et Qin Wang (2012). Évaluation des concentrations de vitamines et de caroténoïdes dans les produits alimentaires émergents: Microgreens comestibles. Journal de la chimie agricole et alimentaire, 60 (31), p 7644-7651 :
En anglais : http://www.sweetcitymicros.com/uploads/1/1/7/0/117059123/nutrient_levels.pdf
Ville en vert : https://villeenvert.ca/les-micropousses-faciles/
La presse, Et poussent les pousses : https://www.lapresse.ca/vivre/gourmand/cuisine/201405/08/01-4764912-et-poussent-les-pousses.php
Sel de déglaçage: écologique ou pas ?
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Dernière mise à jour: 14 janvier 2022 par Communications
À Montréal, 150 000 tonnes de chlorure de sodium, communément appelé “sel”, sont utilisées en moyenne chaque année pour déglacer routes et trottoirs. Une fois épandu au sol, le sel dissout fait passer la température de congélation de l’eau de 0 °C à -12 °C, et élimine ainsi les surfaces glissantes quand le mercure passe sous la barre du zéro…
Quel est l’impact du sel de déglaçage sur notre environnement ?
On remarque avec la fonte des neiges au printemps et avec le ruissèlement de la pluie que le sel se retrouve dans les cours d’eau de surfaces et les nappes souterraines. L’épandage répété crée une accumulation de sel dans les écosystèmes impactant négativement les organismes vivants.
Les effets du sel sur la nature ne sont donc pas négligeables !
Solutions possibles pour limiter votre impact
(et garder votre entrée sèche et sécuritaire !)
Tout d’abord, assurez-vous que l’aménagement de votre logement ne favorise pas la formation de glace dans les aires de circulation en réorientant notamment les sorties des gouttières. Ensuite, la solution la plus efficace et la plus simple est… de déneiger à la pelle dès qu’il y a une précipitation de neige ! Et ce, afin d’éviter la formation de glace.
Si ce n’est pas possible, vous pouvez opter pour des solutions augmentant l’adhérence à la glace. Pour cela, remplacez le sel par des graines d’oiseaux et du marc de café, qui sont des adhésifs efficaces. Une autre solution, plutôt destinée aux autos, est l’utilisation d’abrasifs tels que le sable ou le gravier qui offrent une bonne traction sur la glace.
Si l’utilisation du sel de déglaçage est inévitable, nous suggérons un produit coloré afin d’éviter une application excessive. Il est important de l’épandre juste avant une averse de neige, d’enlever et de récupérer le superflu et finalement, de surveiller les indicateurs de température du produit, car attention, plusieurs sels ne fonctionnent pas lorsque la température est très froide.
N’oubliez pas, la formation de glace et sa fonte est un cycle naturel qui joue un rôle à part entière dans le fonctionnement de nos écosystèmes alors asseyons de lutter contre les glissades sans lutter contre l’environnement !
Références:
http://nature-action.qc.ca/site/deglacage-ecologique
https://equiterre.org/geste/des-solutions-ecolos-pour-deglacer
Micropousses : quels avantages nutritionnels ?
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Dernière mise à jour: 1 mars 2021 par Renaud Petit
Il existe des micropousses pour tous les goûts : pousse de moutarde, de luzerne, de chou rouge, de roquette, de betterave… Ces jeunes plants, récoltés entre 7 et 14 jours de maturité selon la variété, regorgent de vitamines et minéraux, en plus de mettre du vert et de nouvelles saveurs dans votre assiette! Vous en avez entendu parler avec mes collègues en agriculture urbaine le mois dernier en capsule et en conférence, ce mois-ci analysons les micropousses d’un point de vue nutritionnel.
Vitamines
Selon une étude scientifique réalisée en 2012 et publiée dans le journal de la chimie agricole et alimentaire, il s’avère que les micropousses sont un concentré de vitamines et minéraux ! Au total, ce sont 25 micropousses différentes qui ont été analysées. Les résultats nous montrent que l’on retrouve, entre autres, en grande quantité les vitamines A, K, C et E. Ces vitamines nous aident à nous maintenir en santé :
Prenons l’exemple des micropousses de chou rouge, celles-ci contiennent 40 fois plus de vitamine E et 6 fois plus de vitamine C que le chou rouge mature !
Quant aux micropousses de coriandre, elles ont un excellent taux de bêtacarotène. Cette dernière est une provitamine A que notre organisme va transformer en vitamine A par notre organisme. Plus les pousses sont colorées, plus elles sont vitaminées !
Minéraux – protéines
Les minéraux arrivent graduellement dans les jeunes plants en fonction de la maturité, on y retrouve du calcium et du fer, mais aussi des protéines et même des fibres alimentaires.
Contrairement à la croyance générale, les micropousses ne sont pas de très bonnes sources de protéines : elle restent avant tout des légumes. Et les légumes ne sont pas des aliments riches en protéines.
Il en est de même pour les micropousses de légumineuses : par exemple ½ tasse de fèves de soya crues donne 12g de protéines alors qu’½ tasse de fèves de soya germées donne 5 g de protéines. L’idée ici est de compléter un repas, mais pas de les compter comme la source principale de protéines.
Apport nutritionnel
Vous l’aurez compris, les micropousses, malgré leur petite taille, sont des aliments à considérer pour contribuer à notre équilibre alimentaire. Les micropousses, plus développées que les germinations (graines germées), présentent des goûts et saveurs plus prononcées ainsi qu’une valeur nutritive plus élevée. On peut les utiliser dans les sandwichs, dans les salades, sur des omelettes, des poissons… Tous les mélanges sont permis ! Pour garder toute la concentration en vitamines et minéraux, consommez-les crues, de préférence !
Attention tout de même, selon les recommandations de Santé Canada, les enfants âgés de moins de cinq ans, les aînés, les femmes enceintes et les personnes dont le système immunitaire est affaibli sont particulièrement vulnérables aux bactéries qui peuvent se trouver sur les germinations et les jeunes pousses. Ces personnes devraient également éviter de les consommer à moins que ceux-ci soient entièrement cuits.
À l’épicerie
À l’épicerie, gardez en tête lors de l’achat, que contrairement aux graines germées la racine des micropousses ne se mange pas, on ne consomme que les tiges et les feuilles. Choisissez un emballage qui ne présente pas d’humidité, une fois à la maison si les pousses perdent de leur croquant ou apparait une odeur suspecte, il est temps de les jeter au compost.
Production à la maison
C’est possible et même facile ! Tout le matériel et les semences à germer sont disponibles à l’Escale Verte.
Et pour savoir comment faire vos micropousses à la maison, référez-vous aux articles de ville en vert :
https://villeenvert.ca/les-micropousses-faciles/
https://villeenvert.ca/micropousses-encore/
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Références :
Xiao, Zhenlei, Gene R. Lester, Yaguang Luo et Qin Wang (2012). Évaluation des concentrations de vitamines et de caroténoïdes dans les produits alimentaires émergents: Microgreens comestibles. Journal de la chimie agricole et alimentaire, 60 (31), p 7644-7651 :
En anglais : http://www.sweetcitymicros.com/uploads/1/1/7/0/117059123/nutrient_levels.pdf
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La presse, Et poussent les pousses : https://www.lapresse.ca/vivre/gourmand/cuisine/201405/08/01-4764912-et-poussent-les-pousses.php
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