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Lutte contre l’herbe à poux

Pour lutter efficacement contre l’herbe à poux, une date est importante à retenir : la mi-juillet. Cette période est cruciale puisque c’est à ce moment que les plants commencent leur floraison. Il faut ainsi intercepter le plant avant qu’il n’atteigne ce stade, de sorte qu’il ne soit pas en mesure d’émettre du pollen dans l’air et de former des graines. Mais, si ce n’est pas fait et que vous repérez de l’herbe à poux dans votre terrain, vous pouvez encore agir !

Nous vous proposons un travail de quatre étapes pour vous aider à l’éradiquer :

Étape 1 – Identifier la plante

Identifier la présence d’herbe à poux sur son terrain.

 

Conseils:

On reconnaît l’herbe à poux par ses feuilles à la forme découpée, lesquelles sont d’un vert vif du même ton sur le dessus et le dessous de la feuille. Ses feuilles sont opposées, mais celles du haut deviennent alternées à un stade de maturité plus avancé. Les fleurs sont d’un jaune verdâtre, poussent en épis au sommet de la tige et font leur apparition autour de la mi-juillet. Enfin, la plante se distingue par sa tige rougeâtre et duveteuse. Pour plus d’information sur l’identification de l’herbe à poux, nous vous invitons à consulter la page L’herbe à poux: la reconnaître et la contrôler sur notre site web.

Étape 2 – Arracher :

Arracher les plants à la main en les saisissant par la base de la tige, pour entraîner la racine hors du sol. 

Conseils :

Le déracinage peut également se faire à l’aide d’outils manuels, comme la binette, efficace avec les jeunes plants dont les racines sont peu profondes, ou encore le désherber à main, pour aller chercher en profondeur les racines des plants plus développés. Il est toutefois recommandé d’éviter de remuer la terre lors de l’arrachage, puisque cela pourrait stimuler la germination de graines en dormance dans le sol. S’il arrive que l’on remue un sol contaminé par l’herbe à poux en désherbant, il devient alors préférable de travailler cet espace à plusieurs reprises au cours de la saison pour freiner la formation de nouvelles pousses en brisant les jeunes racines en formation. Enfin, bien que l’herbe à poux ne soit pas allergène au toucher, il est préférable de la manipuler en portant des gants.

Étape 3 – Disposer sécuritairement des plants

Une fois les plants arrachés, jeter ceux-ci aux ordures ménagères, avec les débris de terre retirés lors de l’arrachage. Cette précaution est essentielle, puisqu’elle permet d’éviter la propagation des semences présentes dans les plants ou dans la terre.

Conseils :

Il est fortement recommandé de ne pas jeter les plants d’herbe à poux au compost, puisqu’on risque de le contaminer avec des graines qui pourraient se ressemer lors de son épandage.

Étape 4 – Prévenir l’apparition de nouvelles pousses

Prévenir l’apparition de nouveaux plants d’herbe à poux à l’aide d’une ou de plusieurs des stratégies suivantes :

  1. Implanter ou ensemencer un couvert végétal constitué d’espèces compétitives pour dominer progressivement l’herbe à poux. Le trèfle, le gazon et le sarrasin sont d’excellents compétiteurs. Une fois l’herbe à poux arrachée, on peut semer la ou les variétés choisies sur l’espace dénudé par le désherbage. Pour favoriser le succès de l’ensemencement du couvert végétal, il est recommandé d’aérer le sol avant d’y déposer les semences. 
  2. Recouvrir le sol de matériaux inertes, comme le paillis, la pierre concassée ou la membrane géotextile. Pour être efficace, le paillis doit être composé de copeaux de taille inférieure à 7 cm et être répandu d’une épaisseur d’au moins 5 cm.
  3. Enrichir le sol à l’aide d’engrais et de fertilisants. Comme l’herbe à poux prolifère dans les sols pauvres où les autres espèces végétales ont de la difficulté à s’établir, cette stratégie permet de modifier le sol de façon à le rendre plus favorable aux autres plantes.

Considérations générales

  • Rester à l’affût de l’apparition de nouvelles pousses après l’arrachage. Effectuer un 2e, voir un 3e arrachage si nécessaire.
  • Bien que l’on recommande fortement de contrôler l’herbe à poux par arrachage, il est possible de s’attaquer aux plants en les fauchant. Cependant, cette méthode comporte plusieurs inconvénients. Lorsque taillée fréquemment à la tondeuse, l’herbe à poux se développe sous forme de bonsaïs, soit en petits plans à forte racine qui produiront tout de même du pollen et des graines, leurs fleurs étant souvent assez près du sol pour échapper à la tondeuse. Ainsi, pour que la coupe soit efficace, il est plutôt primordial de laisser pousser les plants et de les faucher à deux dates : une première fois, à la mi-juillet, puis une seconde, à la mi-août. Cette méthode permet d’affaiblir considérablement la plante et de diminuer ses chances de se rendre au stade de floraison.

Allergies saisonnières

Au Québec, les émissions de pollen ont lieu sur trois saisons, selon le type de plantes desquelles elles proviennent. Au printemps, ce sont les arbres et les arbustes qui produisent du pollen, comme c’est le cas du boulot, de l’aulne et de l’orme. La pollinisation des graminées débute également au printemps, mais se poursuit sur une plus longue période, jusqu’à la fin de l’été. Enfin, les plantes herbacées émettent du pollen en été et en automne, parmi lesquelles se trouve le plantain, l’armoise vulgaire et notre principale intéressée, l’herbe à poux. Cette distinction peut être utile pour les personnes désireuses d’identifier le type de plantes à l’origine de leurs symptômes allergiques. Ceci dit, malgré la diversité des pollens que l’on retrouve dans l’air, c’est l’herbe à poux qui est la principale cause d’allergies saisonnières, étant la cause d’environ 75% d’entre elles chez les Nord-Américains. Plus précisément, on estime que cette plante a coûté à la population québécoise entre 157 et 240 millions de dollars en frais de santé pour l’année 2005. Dans la province, le pollen de l’herbe à poux est le plus important des plantes causant les allergies saisonnières.

Le pollen des plantes aéroallergènes est à l’origine de nombreuses réactions allergiques telles que des irritations des voies respiratoires, des écoulements nasaux, des éternuements, des yeux rouges, gonflés et larmoyants, des conjonctivites, de la congestion au niveau des sinus, mais aussi il cause de nombreux autres problèmes respiratoires à plus ou moins long terme comme la rhinite allergique mieux connue sous le nom de fièvre ou rhume des foins et de l’asthme. Il arrive que des personnes soient prises à la fois avec des maladies pulmonaires comme l’asthme et souffrant d’allergies dans ce cas les symptômes peuvent être encore plus pénibles, diminuant considérablement la qualité de vie des personnes atteintes. 

La bonne nouvelle, c’est que, bien que l’herbe à poux soit le principal allergène au Québec, son pollen est relativement facile et peu dispendieux à contrôler, avec l’effort concerté des autorités municipales, des propriétaires de grands terrains et des citoyens !

Sources : 

Association pulmonaire du Québec. Herbe à poux. 

https://pq.poumon.ca/sante-pulmonaire/environnement/allergies-herbe-a-poux/

Espace pour la vie. Herbe à poux ou herbe à la puce.

Ministère de la Santé et des Services sociaux. Guide de gestion et de contrôle de l’herbe à poux et des autres pollens allergènes. http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2016/16-244-04W.pdf

Société écocitoyenne de Montréal. À bas l’herbe à poux. https://www.sem-montreal.org/2017/07/20/a-bas-lherbe-a-poux/

Ville de Montréal. L’Ambrosia artemisiifolia : Herbe à poux

 

Traitement de l’eau à Montréal

À Montréal, l’eau potable que nous consommons chaque jour nous est livrée par l’entremise de l’un des plus vieux systèmes d’aqueduc en Amérique du Nord. Ce réseau, à la fois complexe et essentiel, est composé de 6 usines de filtration qui puisent leur source tout près de nous, dans les larges cours d’eau environnants soit de la rivière des Prairies, du fleuve Saint-Laurent et du lac Saint-Louis. Dans l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel-Parc-Extension, l’eau nous provient des deux plus grosses usines de traitement de la ville, les usines Atwater et Charles J. Des Baillets, lesquelles traitent l’eau puisée à même le fleuve. Ensemble, les 6 usines de filtration ont une capacité de traitement de près de 3 millions de mètres cubes d’eau par jour, l’équivalent de 800 piscines olympiques !

Consommation par habitant et défis

L’eau potable de Montréal est de très bonne qualité. Elle est filtrée en plusieurs étapes, désinfectée, puis distribuée sur l’ensemble du territoire. Pour assurer la qualité de l’eau dans l’ensemble du réseau montréalais, des analyses en laboratoire sont effectuées tous les mois sur des échantillons prélevés en divers points, dans les usines de traitement, dans les réservoirs, et dans l’ensemble du circuit de distribution. Notre réseau local, plus précisément l’usine Atwater, a d’ailleurs remporté le prix du public de la meilleure eau des villes du Québec, en 2017, une reconnaissance certifiant l’excellence du produit distribué dans le réseau de la métropole.

Bien que le réseau d’eau potable ait une impressionnante capacité de production, il reste encore du travail pour minimiser les pertes sur l’ensemble du territoire montréalais. En effet, en 2017, les pertes s’élèvent à 31% de l’eau circulant dans les aqueducs, principalement au niveau du réseau souterrain. Pour remédier à cette problématique, la ville a multiplié les investissements en termes de renouveau des infrastructures hydrauliques au cours des dernières années, en plus de lancer un programme pour mieux former ses employés à la résolution et la réparation des bris hydrauliques. Parallèlement, la consommation par habitant a beaucoup diminué au cours des deux dernières décennies, notamment par l’entremise d’initiatives de réduction de la consommation d’eau potable et grâce aux efforts de nombreux citoyens. Montréal devra ainsi continuer à mettre les bouchées doubles pour atteindre les objectifs de la Stratégie québécoise d’économie d’eau potable, lancée en mars dernier, et réduire la quantité d’eau potable produite par personne de 20% d’ici 2025. Toutefois, malgré tous les efforts et stratégies mis en place, les Québécois.es consomme en moyenne plus de 260 litres d’eau par jour, ce qui équivaut a plus de 6 fois la consommation mondiale, 2 fois plus qu’un citoyen français et 30% de plus que nos voisins de l’Ontario. Cette moyenne élevée nous place dans le top 5 du palmarès mondial des consommateurs d’eau. En période estivale, la consommation d’eau peut doubler uniquement en raison de l’arrosage excessif. D’ailleurs, un boyau d’arrosage débite en moyenne près de 1000 litres d’eau à l’heure.

Voici quelques trucs et astuces afin de diminuer notre consommation d’eau et ainsi préserver notre précieuse ressource :

  1. En fermant le robinet lorsque l’on se brosse les dents, cela permet une économie d’eau d’environ 10 litres par an.
  2. Chaque utilisation de la chasse d’eau d’une toilette utilise en moyenne 6 à 12 litres, ce qui représente annuellement près de 4000 litres d’eau par personne par année. Il est donc important de ne pas utiliser la toilette comme une poubelle. Ne tirez pas la chasse pour un simple papier mouchoir.
  3. Considérant qu’une piscine moyenne contient plus de 40 000 litres d’eau, en la remplissant jusqu’à 15 centimètres du rebord, vous éviterez beaucoup de pertes par éclaboussement. De plus, il est suggéré de couvrir la piscine avec une toile solaire, ce qui permet de préserver la chaleur tout en limitant l’évaporation.
  4. Que ce soit pour la piscine, le potager, le gazon ou autre, il est souhaitable d’utiliser l’eau en matinée ou en soirée afin d’éviter l’évaporation causée lorsque le soleil est à son zénith.
  5. La production de papier nécessite plus de 26 000 litres d’eau par tonne de papier produite. Il est donc très important de le recycler. 
  6. Utilisez le bouchon de l’évier lorsque vous lavez la vaisselle ; cela permet d’utiliser la même quantité d’eau que si vous laviez une seule casserole.
  7. L’installation d’un baril d’eau à vos gouttières permet de récolter l’eau de pluie ce qui vous permettra d’arroser votre jardin avec cette eau réutiliser. Le réservoir d’eau de pluie permet de constituer une réserve d’eau non chlorée idéale pour le jardin et les plantes, tout en économisant de l’eau potable.

Voici également quelques règlements à respecter en ce qui concerne l’utilisation de l’eau :

Dans un premier temps, les adresses paires sont dans l’obligation d’arroser uniquement les dates paires. À l’inverse, les adresses impaires peuvent arroser les dates impaires. L’arrosage par arroseur amovible ou par boyaux poreux s’effectue exclusivement les soirs entre 20 h 00 et 23 h 00 et uniquement lorsqu’il ne pleut pas, alors que l’arrosage via système automatique s’effectue entre 3 h 00 et 6 h 00 la nuit. Finalement, en ce qui concerne l’arrosage manuel, celui-ci peut s’effectuer en tout temps et à toutes heures seulement lorsqu’il ne pleut pas.

De plus, le remplissage d’une piscine est interdit entre 6 h 00 et 20 h 00 en tout temps à l’exception de la période du 1er avril au 15 mai. L’arrosage du pavée, patios, murs extérieurs, etc. est interdit en tout temps sauf lors de ces mêmes dates, soit du 1er avril au 15 mai et lorsqu’il y a des travaux de construction, d’aménagement ou pour des raisons de salubrités. Il est également strictement défendu de laisser ruisseler l’eau sur la rue ou sur les propriétés voisines. 


Sources:

Ville de Montréal, L’eau de Montréal, consulté en août 2019

Radio-Canada, Montréal perd encore trop d’eau, mais la situation s’améliore, consulté en août 2019

Archives Montréal, Hommage à notre vénérable aqueduc, consulté en août 2019

Affaires municipales et Habitation Québec, Stratégie québécoise d’économie d’eau potable. À propos de la stratégie, consulté en août 2019

www.Peep.reseau-environnement.com, consulté en août 2019

www.reseau-environnement.com, consulté en août 2019

https://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=6497,54391593&_dad=portal&_schema=PORTAL