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Le jardin Au courant de Ville en vert récompensé par la certification « Espace pour la vie » 

Situé dans l’arrondissement de Ahuntsic-Cartierville à Montréal, notre jardin Au courant a été reconnu cet automne comme jardin pour la biodiversité en obtenant la certification « Espace pour la vie » ! 

C’est un bel aboutissement pour notre équipe d’horticultrices et des bénévoles qui ont travaillé fort ensemble depuis plusieurs années à créer un véritable oasis pour la biodiversité locale dans le quartier de Ahuntsic par l’utilisation exclusive de techniques naturelles dans les cultures !

Découvrez comment le jardin Au courant participe dans la protection de l’environnement et le bien-manger des résident-es du quartier.

Comprendre la certification Espace pour la vie

La certification « Espace pour la vie » reconnait le jardin comme étant écologique et bénéfique pour la biodiversité ; en d’autres termes, elle reconnait qu’il joue un rôle favorable dans la préservation de la nature, de la faune comme de la flore.  

Elle est délivrée par le complexe muséal Espace pour la vie – regroupant le Biodôme, la Biosphère, l’Insectarium, le Jardin botanique et le Planétarium de Montréal – qui protège la biodiversité et accompagne les individu-es dans leur apprentissage de la nature. 

Pour obtenir cette certification, le jardin doit respecter trois critères : 

  • Présenter des plantations diversifiées  
  • Être composé de végétaux en fleurs et/ou en fruits 
  • Être entretenu de manière respectueuse de la biodiversité 

Qu’est-ce que le Jardin Au courant ? 

Le jardin Au courant, porté par Ville en vert dans le cadre du programme Cultures solidaires, a pour objectif de produire des fruits et légumes locaux, et de sensibiliser les résident-es de l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville à l’importance de la production et de la consommation locales de ses aliments. 

Une partie du jardin est dédiée à la production maraîchère en planches permanentes, et la seconde aménagée d’arbustes et de plantes herbacées, vivaces ou annuelles. Aussi, son entretien est fait de manière écologique, et accorde une grande tolérance aux ravageurs, permettant d’y observer une multitude d’animaux, d’oiseaux et d’insectes. 

Le maraîchage local et durable mis en place à travers notre programme nous permet de bâtir, avec les citoyen-nes, des réseaux d’alimentation, d’apprentissage et d’entraide.  Les fruits et légumes, cultivés par le personnel de Ville en vert avec l’aide de bénévoles, sont vendus sur place lors de mini-marchés hebdomadaires et de notre populaire activité d’autocueillette en fin de saison, ainsi que par l’intermédiaire du Marché Ahuntsic-Cartierville.  Les surplus sont donnés à des organismes en sécurité alimentaire du quartier. 

Rendez-nous visite dans le Jardin au courant situé à l’angle des rue Berri et Frémont lors de nos portes ouvertes ou de nos ateliers en saison estivale !

L’impact de la COVID-19 sur le gaspillage alimentaire au Canada

Rédigé par Justin Laperrière

La situation pré-COVID

Saviez-vous que chaque foyer canadien gaspille l’équivalent de 1100 $ par année en nourriture qui aurait pu être consommée ? Outre le fait qu’il s’agit de beaucoup d’argent que l’on jette par les fenêtres, le gaspillage alimentaire pèse lourd sur l’environnement.

Chaque année au Canada, toute la nourriture jetée aurait été assez pour nourrir l’entièreté de notre population pendant près de 5 mois! Même si une partie des aliments sont gaspillés avant leur arrivée dans les rayons des épiceries, notre consommation en représente la plus grosse part… (47%)

Comment fait-on pour réduire le gaspillage ?

Pour répondre à cette question, il faut savoir ce que l’on gaspille et pourquoi il y a autant de pertes.

Les 3 aliments les plus souvent observés dans le bac brun ou dans la poubelle sont les légumes, les fruits et les restes des plats préparés. Bien entendu, on rejette également une quantité non négligeable de produits de boulangerie et de pâtisserie, des produits laitiers et des œufs et de la viande.

Qu’est-ce que la COVID a apporté comme changement sur le gaspillage alimentaire ?

Selon une enquête auprès de 1200 Canadiennes et Canadiens réalisée par le Conseil national zéro déchet, dans le cadre de « J’aime manger pas gaspiller », le quart des répondants (24 %) a affirmé gaspiller moins d’aliments qu’avant la COVID. Cela dit, 14 % des participants.tes ont indiqué jeter autant qu’auparavant. Finalement, la moitié des répondants a souligné que 2020 n’a rien changé et le 12 % restant a précisé ne pas jeter de nourriture.

Pourquoi certains réussissent-ils à diminuer leur gaspillage, pendant que d’autres continuent de l’accroitre?

La COVID et le confinement ont causé plusieurs bouleversements, dont celui de la fermeture prolongée des restaurants. Bien qu’il fût encore possible d’opter pour le service à l’auto ou la livraison, les Canadiennes et Canadiens se sont tournés en masse vers les épiceries. En effet, 61 % des gens sondés ont affirmé acheter plus de nourriture à l’épicerie depuis la COVID. Pour les habitué.es des repas à l’extérieur, l’adaptation à leur nouvelle liste d’achats n’a pas été facile.

Les bons trucs pour éviter de gaspiller

Mais alors, quel est le secret des 24% qui ont réussi à réduire leur gaspillage pendant la pandémie ? Trois éléments sont cruciaux : Planifier, conserver la fraicheur et utiliser tout.

D’abord, au niveau de la planification :

  • 46 % font mieux l’inventaire de ce qu’ils ont avant de se rendre à l’épicerie, ce qui permet d’éviter l’achat de produits périssables qu’ils avaient déjà sous la main dans le placard ou dans le réfrigérateur ;
  • 33 % font plus régulièrement une liste d’épicerie, ce qui permet d’acheter seulement ce dont ils ont besoin ;
  • 32 % planifient plus fréquemment leurs repas de semaine.

Ensuite, en ce qui concerne la conservation de la fraicheur :

  • 42 % se servent plus souvent du congélateur pour prolonger la durée de vie de leurs aliments (pour davantage d’information à ce sujet, visiter la page du thermoguide) ;
  • 38 % se renseignent mieux sur la meilleure méthode pour conserver les aliments périssables.

Enfin, à l’égard de l’utilisation de tout :

  • 41 % font preuve de créativité pour utiliser les restes. Par exemple, en cuisinant des « touski ».  

Voilà plein de bons trucs pour combattre le gaspillage alimentaire à la maison ! Pour avoir encore plus d’idées fantastiques, consulter ce lien.

Les aboutissants post-COVID

Lorsqu’on en aura terminé avec la COVID-19, on est en droit de se demander : est-ce que les bonnes habitudes présentées précédemment vont rester ? À priori, ça devrait. Selon le sondage de « J’aime manger, pas gaspiller », 94 % des Canadiennes et Canadiens sont motivés.ées à réduire le gaspillage alimentaire à la maison. Moins de gaspillage, c’est plus de nourriture pour celles et ceux dans le besoin et c’est moins de pression sur les ressources naturelles pour augmenter la production.

Sources :

J’aime manger pas gaspiller Canada (2020). Le gaspillage alimentaire dans les ménages canadiens en 2020, [En ligne]. https://lovefoodhatewaste.ca/fr/inspirez-vous/le-gaspillage-alimentaire-en-2020/

Recyc-Québec (2021). Gaspillage alimentaire, [En ligne]. https://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/citoyens/mieux-consommer/gaspillage-alimentaire

Équiterre (s.d). Gaspillage alimentaire : non merci!, [En ligne]. https://www.equiterre.org/geste/gaspillage-alimentaire-non-merci

Sauve ta bouffe (2020). Trouvez un aliment, [En ligne]. https://sauvetabouffe.org/

Table québécoise sur la saine alimentation (s.d). Gaspillage alimentaire : survol des causes et des interventions en cours en matière de prévention au Québec, [En ligne]. https://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/sites/default/files/documents/gaspillage-alimentaire-survol-causes-interventions.pdf