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Nos choix vestimentaires et l’environnement.

Article rédigé par Édith notre chargée de projet pour l’outil-O-thèque. C’est elle que vous aurez au bout de la ligne ou de l’ordinateur lorsque vous réservez un article ou posez une question.  Pour vous permettre de vous outiller, elle prend sa plume pour rédiger une suite d’articles sur différents sujets relatifs à la consommation responsable. Sujets chers à son ????  et on l’espère au vôtre.  

Note : Les données présentées dans cet article proviennent de l’ouvrage « Pour une garde-robe responsable » de Léonie Daignault-Leclerc (2019).  

Au cours des dernières années, nous avons vu une montée de la « mode rapide » (ou fast fashion en anglais). Un type de mode basé sur des cycles de tendances de plus en plus courts. Elle incite à mettre (trop) rapidement sa garde-robe à jour en fonction des nouveaux styles. Les vêtements, souvent de mauvaise qualité, sont portés quelques fois, voir jamais avant d’être jetés. On qualifie d’ailleurs également cette mode de « jetable ».  

Or, l’industrie de la mode engendre une multitude d’injustices sociales telles que des salaires dérisoires, des heures de travail indécentes et des espaces de travail non sécuritaires. La vie des travailleurs et travailleuses est parfois mise en danger par la négligence des patrons qui veulent la productivité avant tout. S’ajoutent également à ces injustices, les impacts environnementaux des différentes étapes de fabrication faisant de l’industrie de la mode (et particulièrement l’industrie de la « mode jetable ») une des plus polluantes de notre époque. 

D’abord, à la source, la fibre textile provient soit de matières organiques (coton, lin, laine, etc.) soit de matières fossiles (polyester, nylon). Dans le premier cas, la culture requiert l’utilisation de pesticides, de fertilisants et de grandes quantités d’eau qui engendrent des impacts négatifs sur l’environnement. Dans le deuxième cas, l’extraction de matières fossiles libère du carbone emprisonné depuis des millions d’années dans le sous-sol terrestre et contribue au réchauffement climatique. Ensuite, la matière première est transformée en fibres par des procédés qui nécessitent souvent l’utilisation de produits chimiques nocifs pour la santé et l’environnement. Une fois transformé, le textile voyagera vers les usines de fabrication de vêtement pour être ensuite distribué dans les magasins aux quatre coins du monde et, finalement atterrir entre les mains du consommateur.rice. Puis, alors que les phases transport et fabrication représentent environ la moitié de l’impact environnemental du vêtement, la phase consommation représente à elle seule l’autre moitié1. Ainsi, le lavage, le séchage, le rangement et la fin de vie du vêtement ont un impact considérable. Dans un deuxième article, je vous présenterai différentes astuces pour réduire les effets négatifs de la phase consommation.  

Toutefois, il ne faut pas oublier que tout ne repose pas sur nos épaules, les détaillants, les manufacturiers et les gouvernements ont aussi une part de responsabilité. Et depuis quelques années, on entend parler de modèles plus écologiques tel que la « mode responsable » ou « low fashion » en anglais qui représentent des modèles alternatifs à la « mode rapide ». Ainsi, il existe différents gestes que vous pouvez adopter pour réduire l’impact que la mode engendre sur notre planète. Vous pouvez les découvrir dans la suite de cet article.  

Si vous voulez approfondir le sujet, il existe différents documentaires sur le sujet :  

  • Fast Fashion – Les dessous de la mode à bas prix. Disponible gratuitement ici 
  • RiverBlue. Disponible ici  
  • The true cost, 2015. Disponible gratuitement ici  

Références : 

Chen, H.-L. et Burns, L. D. (2006). Environmental Analysis of Textile Products. International textile and apparel association 24 (3) 248-261.  

Daignault-Leclerc, L. (2019). Pour une garde-robe responsable. Montréal : Éditions la Presse.  

L’encyclopédie canadienne : https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/petrole-2 

Gagnon, S. (2020, 4 août). La mode responsable monte en puissance. La presse. Récupéré de https://www.lapresse.ca/ 

Recycler : une fin de vie écologique pour nos sapins de Noël

sapin Noel recycler

Février est arrivé et il est temps de se séparer de nos sapins de Noël, si vous avez manqué la collecte de la Ville, il existe des alternatives durables pour recycler votre sapin et lui donner une fin de vie écologique.  

Chaque année au Québec, 1 ,3 millions de sapins sont coupés dans les plantations d’arbres de Noël où ils étaient cultivés. Un sapin prend entre 8 et 10 ans pour atteindre une taille adéquate à la vente, temps pendant lequel les sapins doivent être arrosés, désherbés, taillés et traités contre les parasites. L’impact environnemental de notre sapin de Noël est donc très élevé pour seulement 1 mois d’utilisation. En le recyclant adéquatement, nous pouvons réduire cet impact.  

Pour en savoir plus sur le cycle de production des sapins, c’est par ici! 

L’Écocentre

En déposant votre sapin dans un Écocentre, vous le détournez de l’enfouissement et des problèmes environnementaux qu’il occasionne. Une fois arrivé à l’Écocentre, votre sapin sera déchiqueté et recyclé en paillis, compost et même dans certains cas, en huiles essentielles.  

Offrez une seconde vie à votre sapin en vous rendant à l’Écocentre le plus proche de chez vous! 

Recycler vous-même votre sapin 

Cependant, si vous n’êtes pas en mesure de vous déplacer jusqu’à l’Écocentre ou que vous souhaitez garder votre sapin : vous pouvez aussi le réutiliser chez vous !

Placez votre arbre dans votre jardin en prenant soin de bien le stabiliser. Il fera office de refuge hivernal pour les oiseaux. Vous pouvez même y glisser quelques boules de graines pour le transformer en mangeoire!  

L’association des producteurs d’arbres de Noël du Québec vous propose aussi de récupérer les épines de votre sapin pour en faire un pot-pourri et garder l’odeur de Noël toute l’année ! 
Si vous avez un jardin, il est possible de sectionner les branches de votre sapin pour s’en servir de paillis. Déposé sur les plantes fragiles, ce « sapinage » protègera vos plantes contre le froid de janvier.  

L’hiver prochain, si vous souhaitez faire un Noël encore plus écoresponsable, pensez à acheter un sapin vivant, en pot ! Cette option vous permettra de le planter dans votre jardin.
Si vous n’avez pas de jardin, l’entreprise Titi Sapin loue des sapins en pot qu’ils peuvent reprendre une fois le temps des fêtes terminé et vous rendre au prochain Noël ! Ainsi, vous pourrez garder le même sapin… et le voir grandir d’année en année! 

Références  :