Ville en vert, créé en 1995 et porteur du programme éco-quartier pour les arrondissements d’Ahuntsic-Cartierville et Villeray–Saint-Michel−Parc-Extension, a pour mission de sensibiliser, d’éduquer, et de soutenir tant les citoyens que les organisations en matière de développement durable, principalement dans ces arrondissements. Par ses actions novatrices et engagées ainsi que par l’expertise diversifiée de son équipe, elle vise notamment à favoriser l’adoption de saines habitudes de vie et de comportements favorables à la protection de l’environnement.
Adjoint ou Adjointe au Gestionnaire des Jardins Communautaires
Ville en vert est à la recherche d’un(e) adjoint(e) pour la gestion des jardins communautaires de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville ainsi que le développement et la gestion de multiples projets en agriculture urbaine. Sous la supervision du gestionnaire, le ou la titulaire du poste aura comme principale fonction de :
Description des tâches :
Gérer la base de données des membres et les activités reliées (listes d’attentes, inscriptions, réinscriptions)
Répondre aux questions et requêtes des jardiniers
Concevoir un calendrier d’activités et de visites
Collaborer avec les comités de jardins pour la planification des dépenses par jardin
Gérer les petites caisses de chaque jardin et faire le suivi des dépenses pour chaque jardin
Rédiger des demandes de subventions
S’assurer du respect des règles de jardinage et de civisme et faire parvenir les avis de non-respect ou d’expulsion
Organiser les rencontres de comités et accompagner les comités
Participer à l’attribution des jardinets aux membres en collaboration avec les comités de jardin
Mettre en place des outils de communication efficaces
Déployer des outils technologiques performants et conviviaux
Planifier et réaliser des conférences et ateliers horticoles
Coordonner les surplus de productions des jardiniers avec les jardins
Rédiger et transmettre :
un rapport mensuel des activités réalisées ;
un bilan annuel de ses interventions ;
un bilan financier annuel incluant un bilan par jardin.
Exigences
Étude en administration, travail social ou sociologie
Grand intérêt pour le jardinage et l’agriculture urbaine
Cycliste expérimenté et disposer d’un vélo
Excellentes connaissances de la langue française parlée et écrite
Bonnes connaissances de la langue anglaise parlée
Atouts
Expérience du milieu communautaire
Expérience en service à la clientèle
Compétences en communication et graphisme de base
Compétences et aptitudes
Entregent et grande habileté à communiquer
Responsable, autonome, débrouillard et dynamique
Facilité à travailler en équipe
Sens de l’organisation, développe des méthodes de travail afin de structurer son travail
Bonne capacité d’adaptation
Réagit avec souplesse lorsque surviennent des imprévus
Conditions
28 heures par semaine, horaire flexible, les soirs et les fins de semaine lorsque requis
17$ de l’heure
Entrée en poste aussitôt que possible
Poste temporaire : jusqu’à fin octobre
Les candidats intéressés doivent faire parvenir un curriculum vitae accompagné d’une lettre de présentation aussitôt que possible, par courriel à : [email protected].
Nous vous remercions à l’avance de déposer votre candidature. Veuillez toutefois prendre en note que Ville en vert communiquera uniquement avec les personnes sélectionnées pour fixer une date d’entrevue.
Aucune information supplémentaire ne sera donnée par téléphone ou en personne.
Tout droit sorti d’un film de science-fiction, d’immenses dômes aux allures futuristes surplombent le site du parc Frédérick-Back. Lors de votre dernière balade au parc, vous les avez probablement observés ! En plus de bonifier le paysage, ces sphères ont une raison d’être bien précise. En effet, elles servent d’abord et avant tout à protéger les puits de captation de biogaz qui émanent du site. Mais d’où proviennent ces gaz ?
Biogaz : historique en bref
Tout d’abord afin de comprendre d’où proviennent les biogaz, il est essentiel de connaître l’historique du site.
Figure 1. Sauvagette (2020). Parc Frédéric-Back – Carrière (s.d.). [Sphères- Puits de captation des biogaz].
La carrière Miron
Au tournant du siècle passé, le site où se trouve actuellement le parc Frédérick-Back abritait la carrière Labesse. En 1947, elle deviendra, suite à son acquisition par les frères Miron, la carrière Miron. En 1950, les deux frères mettent sur pied une usine de ciment sur le site. Le calcaire et l’argile extraits dans la carrière étaient par la suite transformés dans l’usine pour en faire du béton. Béton qui a notamment servi à la construction de la gare centrale, de l’hôpital Sainte-Justine, du complexe Desjardins et de la place Ville-Marie, marquant à tout jamais le paysage urbain montréalais.
Après plus d’une vingtaine d’années d’exploitation minière, la carrière Miron laissa, à la fin de ses activités, un immense cratère d’une superficie de 192 hectares et atteignant jusqu’à 70 mètres de profondeur. C’est ainsi que, de 1968 à l’an 2000, le site de la carrière Miron se métamorphosa graduellement en un site d’enfouissement des déchets domestiques. Durant ces années d’opération, le site d’enfouissement reçut en provenance de la ville de Montréal, de Laval et de plusieurs municipalités de la Rive-Sud, plus de 40 millions de tonnes de déchets.
Figure 2. Sauvagette (2020). Parc Frédéric-Back – Carrière (s.d.). [Ancienne Carrière Miron]
Acquisition par la Ville de Montréal et réhabilitation du site
En 1984, la Ville de Montréal fit l’acquisition du site. Toutes les opérations d’enfouissement des déchets ont définitivement cessées à partir de l’an 2000. À compter de ce moment, débuta un grand projet de réhabilitation écologique du site afin qu’il devienne le Complexe environnemental de Saint-Michel (CESM). Par la présence de l’écocentre, du centre de tri et de la Centrale Biomont, le CESM se positionne en tant que figure de proue de la gestion environnementale des déchets.
Alors que le projet de réhabilitation va de bon train et devrait se conclure d’ici 2025, les 40 millions de tonnes de déchets accumulés au fils des ans constituent un enjeu de taille. C’est cette accumulation de déchets qui est à l’origine de l’émanation de biogaz.
Qu’est-ce que le biogaz ?
Une partie des 40 millions de tonnes de déchets accumulés au fil des ans sont d’origine organique, formant ainsi une importante biomasse qui représente une source d’énergie potentiellement exploitable. Une fois ensevelie sous terre, cette biomasse, dorénavant privée d’oxygène, libère lors de ce processus biologique nommé la biométhanisation, des biogaz. Ceux-ci sont en grande partie composés de méthane, un gaz à effet de serre (GES) dont les experts estiment être de 25 à 30 fois plus nocif que le CO2.
Afin d’éviter les effets néfastes de la libération dans l’atmosphère de ces biogaz, ceux-ci sont captés par des puits de captation qui sont protégés par les sphères. Une fois captés, les biogaz sont acheminés à la centrale Biomont par le biais de canaux souterrains.
La centrale Biomont bâtie en 2017 sur le site même du CESM, s’assure alors de transformer le biogaz en énergie. Ce processus permet chaque année une réduction de plus de 230 000 tonnes de GES. En plus de préserver l’environnement, la centrale Biomont est en mesure de produire chaque année, plus de 5 millions de mégawatts : C’est assez pour alimenter près de 1900 foyers. L’énergie produite par la centrale Biomont est réacheminée dans le réseau d’Hydro-Québec et selon les estimations, il y aurait suffisamment de biogaz dans les souterrains de l’ancienne carrière, pour alimenter la centrale pour les 25 prochaines années !
Violaine Jolivet et Marie-Noëlle Carré, « Métabolisme urbain et quartiers péricentraux dans la métropolisation. L’exemple du quartier de Saint-Michel à Montréal », Cybergeo : European Journal of Geography [Online], Regional and Urban Planning, document 816, Online since 17 May 2017, connection on 21 February 2021. URL : http://journals.openedition.org/cybergeo/28067 ; DOI : https://doi.org/10.4000/cybergeo.28067
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Adjoint(e) au Gestionnaire des Jardins Communautaires
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Dernière mise à jour: 8 avril 2021 par Renaud Petit
Ville en vert, créé en 1995 et porteur du programme éco-quartier pour les arrondissements d’Ahuntsic-Cartierville et Villeray–Saint-Michel−Parc-Extension, a pour mission de sensibiliser, d’éduquer, et de soutenir tant les citoyens que les organisations en matière de développement durable, principalement dans ces arrondissements. Par ses actions novatrices et engagées ainsi que par l’expertise diversifiée de son équipe, elle vise notamment à favoriser l’adoption de saines habitudes de vie et de comportements favorables à la protection de l’environnement.
Adjoint ou Adjointe au Gestionnaire des Jardins Communautaires
Ville en vert est à la recherche d’un(e) adjoint(e) pour la gestion des jardins communautaires de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville ainsi que le développement et la gestion de multiples projets en agriculture urbaine. Sous la supervision du gestionnaire, le ou la titulaire du poste aura comme principale fonction de :
Description des tâches :
Exigences
Atouts
Compétences et aptitudes
Conditions
Les candidats intéressés doivent faire parvenir un curriculum vitae accompagné d’une lettre de présentation aussitôt que possible, par courriel à : [email protected].
Nous vous remercions à l’avance de déposer votre candidature. Veuillez toutefois prendre en note que Ville en vert communiquera uniquement avec les personnes sélectionnées pour fixer une date d’entrevue.
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Le biogaz et les boules du parc Frédérick-Back
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Publié: 2 avril 2021 par Renaud Petit
Tout droit sorti d’un film de science-fiction, d’immenses dômes aux allures futuristes surplombent le site du parc Frédérick-Back. Lors de votre dernière balade au parc, vous les avez probablement observés ! En plus de bonifier le paysage, ces sphères ont une raison d’être bien précise. En effet, elles servent d’abord et avant tout à protéger les puits de captation de biogaz qui émanent du site. Mais d’où proviennent ces gaz ?
Biogaz : historique en bref
Tout d’abord afin de comprendre d’où proviennent les biogaz, il est essentiel de connaître l’historique du site.
La carrière Miron
Au tournant du siècle passé, le site où se trouve actuellement le parc Frédérick-Back abritait la carrière Labesse. En 1947, elle deviendra, suite à son acquisition par les frères Miron, la carrière Miron. En 1950, les deux frères mettent sur pied une usine de ciment sur le site. Le calcaire et l’argile extraits dans la carrière étaient par la suite transformés dans l’usine pour en faire du béton. Béton qui a notamment servi à la construction de la gare centrale, de l’hôpital Sainte-Justine, du complexe Desjardins et de la place Ville-Marie, marquant à tout jamais le paysage urbain montréalais.
Après plus d’une vingtaine d’années d’exploitation minière, la carrière Miron laissa, à la fin de ses activités, un immense cratère d’une superficie de 192 hectares et atteignant jusqu’à 70 mètres de profondeur. C’est ainsi que, de 1968 à l’an 2000, le site de la carrière Miron se métamorphosa graduellement en un site d’enfouissement des déchets domestiques. Durant ces années d’opération, le site d’enfouissement reçut en provenance de la ville de Montréal, de Laval et de plusieurs municipalités de la Rive-Sud, plus de 40 millions de tonnes de déchets.
Acquisition par la Ville de Montréal et réhabilitation du site
En 1984, la Ville de Montréal fit l’acquisition du site. Toutes les opérations d’enfouissement des déchets ont définitivement cessées à partir de l’an 2000. À compter de ce moment, débuta un grand projet de réhabilitation écologique du site afin qu’il devienne le Complexe environnemental de Saint-Michel (CESM). Par la présence de l’écocentre, du centre de tri et de la Centrale Biomont, le CESM se positionne en tant que figure de proue de la gestion environnementale des déchets.
Alors que le projet de réhabilitation va de bon train et devrait se conclure d’ici 2025, les 40 millions de tonnes de déchets accumulés au fils des ans constituent un enjeu de taille. C’est cette accumulation de déchets qui est à l’origine de l’émanation de biogaz.
Qu’est-ce que le biogaz ?
Une partie des 40 millions de tonnes de déchets accumulés au fil des ans sont d’origine organique, formant ainsi une importante biomasse qui représente une source d’énergie potentiellement exploitable. Une fois ensevelie sous terre, cette biomasse, dorénavant privée d’oxygène, libère lors de ce processus biologique nommé la biométhanisation, des biogaz. Ceux-ci sont en grande partie composés de méthane, un gaz à effet de serre (GES) dont les experts estiment être de 25 à 30 fois plus nocif que le CO2.
Afin d’éviter les effets néfastes de la libération dans l’atmosphère de ces biogaz, ceux-ci sont captés par des puits de captation qui sont protégés par les sphères. Une fois captés, les biogaz sont acheminés à la centrale Biomont par le biais de canaux souterrains.
La centrale Biomont bâtie en 2017 sur le site même du CESM, s’assure alors de transformer le biogaz en énergie. Ce processus permet chaque année une réduction de plus de 230 000 tonnes de GES. En plus de préserver l’environnement, la centrale Biomont est en mesure de produire chaque année, plus de 5 millions de mégawatts : C’est assez pour alimenter près de 1900 foyers. L’énergie produite par la centrale Biomont est réacheminée dans le réseau d’Hydro-Québec et selon les estimations, il y aurait suffisamment de biogaz dans les souterrains de l’ancienne carrière, pour alimenter la centrale pour les 25 prochaines années !
Si vous voulez en apprendre davantage sur le processus de biométhanisation, c’est ici : https://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/entreprises-organismes/matieres-organiques/scenarios-gestion-entreprise/biomethanisation-sur-place
Sources :
Infolettre Ahuntsic-Cartierville
Infolettre Villeray—Saint-Michel—Parc-Extension
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